Formation guitare et voix avec Camel Zekri, organisée par Ayiti Mizik en partenariat avec Caracoli

Camel Zekri 2La première formation Ayiti Mizik, organisée par le soutien de Cultures France, en partenariat avec Caracoli, l’ENARTS, FOKAL, l’Institut Français d’Haïti, et la Fondation Haïti Jazz, a eu lieu du 6 au 12 décembre 2010, avec le guitariste français Camel Zekri.

La formation devait se dérouler du mercredi 8 au dimanche 12 décembre à l’Institut Français d’Haïti. En raison des manifestations qui ont suivi l’annonce des résultats électoraux en Haïti, elle a dû être considérablement modifiée.

L’Institut Français étant fermé pour des raisons de sécurité, les ateliers ont été déplacés à Radio Métropole qui a accepté de mettre un espace à disposition.
Parmi les 12 inscrits aux ateliers (guitare et chant), un total de 10 personnes s’est présenté sur quatre jours. Certains participants ont bravé les barricades dès le jeudi pour rencontrer Camel Zekri. Toutefois, l’assiduité a été très irrégulière, certains participants venant de très loin (Carrefour, Fontamara, Léogane), d’autres devant faire face aux difficultés multiples provoquées par la conjoncture.

Camel Zekri a été présent tous les jours, et a reçu avec plaisir les participants auquel il a fait part de sa propre expérience, constituée d’un héritage familial algérien et d’une formation académique en France. Il les a fait travailler sur des exemples musicaux divers et leur a donné des indications sur leur propre création.

Camel a exprimé son bonheur d’être en Haïti pour la première fois et a manifesté sa satisfaction d’avoir pu rencontrer quelques musiciens haïtiens, malgré les circonstances exceptionnellement difficiles. Il a proposé de revenir très prochainement.

Formation sur le thème des métiers de la musique, organisée par l’association Tamise dans le cadre du concours Katye Pa M

Katye pam logoPascale Jaunay a donné une séance de formation sur le thème des métiers de la musique aux quinze candidats – groupes et solistes – finalistes du concours Katye Pa M.

Le concours Katye Pa M est mené par l’association Tamise, à la demande de ONU-Habitat, pour permettre aux jeunes artistes émergents d’exprimer leurs rêves et leur vision sur la reconstruction de leurs quartiers après le tremblement de terre de janvier 2010. 210 candidatures ont été examinées parmi lesquelles un jury a présélectionné soixante-trois candidats. Des auditions ont permis de désigner les quinze finalistes qui doivent s’affronter en finale après avoir suivi des ateliers d’écriture, de techniques vocale et de gestion de carrière, qui leur permettront de perfectionner leur proposition artistique.

Dans le cadre de l’atelier de gestion de carrière, Pascale Jaunay est intervenue sur le thème des métiers de la musique pour détailler avec les différents éléments qu’un artiste doit prendre en compte pour mener à bien sa carrière : définir sa proposition artistique et savoir la présenter, déterminer ses objectifs à court et long termes, repérer ses atouts et ses faiblesses, élaborer une stratégie adéquate et savoir s’entourer pour réussir.

Les trois gagnants du concours auront l’occasion de poursuivre ce travail préliminaire grâce aux trois mois d’encadrement et de conseil de gestion de carrière dont ils bénéficieront avec l’association Tamis

Caracoli au Colloque de Musicologie de la Casa de las Américas, La Havane

Coloquio musicologia 0Caracoli a participé au Colloque de Musicologie de la Casa de las Américas, qui s’est tenu à La Havane du 1er au 5 novembre 2010

Le Colloque de Musicologie accompagne le Prix de Musicologie que la Casa de las Américas a créé afin de susciter un intérêt pour le sujet et l’élaboration d’une histoire et d’une pensée propre à la région.

Lors de son exposé, Pascale Jaunay, directrice de Caracoli, a ébauché un panorama des musiques haïtiennes actuelles, en prolongement de l’article publié dans le cadre du projet « En clave afrocaribe » et repris dans le Boletin Musica #27 de la Casa de las Américas. Elle a pointé les interrogations concernant le devenir des pratiques traditionnelles, l’urgence de la sauvegarde du patrimoine musical haïtien, et la nécessité impérative de construire une musicologie haïtienne pour éclairer ces pratiques et définir une pensée globale de la production musicale haïtienne.

Les chercheurs venus de toute l’Amérique Latine ont évoqué différents aspects de la musicologie: théorie, esthétique, histoire de la musique, création et critique musicales, rapports de la musique avec d’autres branches scientifiques, biographies de musiciens de la région ou encore projets précis de musicologie appliquée.
Des contacts ont été pris avec diverses institutions et des musicologues cubains spécialistes de l’héritage haïtien à Cuba.

Plus d’info:
Casa de las Américas

Thurgot Théodat participe à la tournée du groupe régional En clave Afrocaribe

En clave Afrocaribe (logo)En Clave Afrocaribe est un projet du réseau des Centres Culturels d’Espagne en Amérique Centrale et dans la Caraïbe. Son objectif est de donner plus de visibilité à la diversité et à la richesse des expressions musicales des afro-descendants de la côte atlantique de l’Amérique Centrale, République Dominicaine et Haïti, à travers l’étude, la sauvegarde et la diffusion de leurs différents rythmes.

Durant le mois de novembre 2010 seront présentés les premiers résultats du projet : un livre, un documentaire et un disque. Ces ouvrages reprennent diverses expressions musicales des 8 pays considérés par le projet: Belice, Costa Rica, Guatemala, Haïti, Honduras, Nicaragua, Panama, et République Dominicaine. Une tournée incluant les artistes participant au projet accompagnera le lancement de ces produits culturels.

Thurgot Théodat dont un morceau est repris dans le CD, participera à la tournée musicale en compagnie de Federico Asencio (République Dominicaine), Desiree Diego (Belice), Leslie George (Panama), Alexander Goulbourne (Costa Rica), Julian Herasmo Castillo (Honduras), Philipp Montalban (Nicaragua) et Juan Carlos Sanchez (Guatemala).
Le groupe ainsi constitué devrait arriver en Haïti pour un concert le 1er décembre.

Caracoli à la Journée de la Ressource en Guadeloupe

Journee Ressource 3CARACOLI a été invité à participer à la Journée de la Ressource organisée par Metisgwa, à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, lundi 29 novembre 2010.
La rencontre portera précisément sur le thème de la sensibilisation aux enjeux de la ressource. Elle fait écho au travail réalisé en juin 2010 par la conférence permanente des centres de ressources français, regroupant le Centre National de la Danse (CND), le Centre National du Théâtre (CnT), HorsLesMurs, centre national de ressources des arts de la rue et du cirque et l’Irma, centre d’information et de ressources spécialisé pour les musiques actuelles, auxquels se joignent le service d’informations musicales de la Cité de la Musique et le centre de ressources du CNV, Centre national des variétés, de la chanson et du jazz. La rencontre de Guadeloupe sera animée par MM. Gaël Rias, secrétaire général du Centre National de Danse (CND), et Philippe Bon, Conseiller pour le spectacle vivant/audiovisuel de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) de Guadeloupe. Elle permettra également de rencontrer une vingtaine de professionnels guadeloupéens intéressés par le sujet.
En tant qu’activité dans le domaine culturel, la ressource consiste à mettre à disposition des différents acteurs, des outillages adaptés à leurs besoins d’être équipé, informé, formé, etc.
Elle concerne notamment l’ensemble des outils de circulation de l’information, en commençant par le recensement des professionnels et des entreprises, la constitution de données chiffrées, leur analyse, la publication des résultats et des recommandations ainsi que la production d’outils appropriés à la demande et aux besoins de services.
En ce sens, la mise à disposition de ressources est constitutive des enjeux de politiques publiques.

Profondément liée à l’intérêt général, la ressource se définit également par une éthique. Un devoir de neutralité s’impose pour que chacun, au cas par cas, puisse obtenir les informations et les outils nécessaires au développement de ses projets.
Concrètement, elle peut être divisée en cinq grands champs d’activité :
– le conseil (accueil, orientation, information, etc.),
– l’expertise (étude, consultation, rencontre, veille, statistique, etc),
– l’animation de réseaux professionnels (animation, coordination, promotion, international, etc.),
– la mise en place d’actions (conférence, conduite de projets, accueil et suivi de réunions, mutualisation, production, salon, etc.),
– la formation (stage, actions pédagogiques, formateur, etc.)

En marge de la Journée de la Ressource, d’autres rencontres avec des acteurs culturels guadeloupéens sont programmées, parmi lesquelles la Médiathèque Lameca, centre de documentation consacré à la culture caribéenne, le nouveau Centre régional de musiques et danses traditionnelles et populaires de Guadeloupe, « Repriz », ou encore le service des affaires culturelles de la ville de Ponte-à-Pitre.

En plus de Pascale Jaunay, directrice de CARACOLI, la délégation haïtienne sera composée de Carline Collagène (Fondation Voie Lactée,) Gary Lubin (association Tamise), Albert Moléon (Petit Conservatoire), Ronald Paul (MCC), Ernst St Rome (atelier COPART).

Résidence du groupe Ti-Coca & Wanga-Nègès en Belgique, à l’invitation de Wallonie-Bruxelles international, en collaboration avec le Centre Culturel du Brabant Wallon et le Centre Culturel Columban de Louvranges

CocaBelgiqueLes troubadours haïtiens Ti-Coca & Wanga-Nègès se trouvent actuellement en résidence en Belgique depuis le 18 août 2010. Ils resteront jusqu’à la fin du mois de septembre, date à laquelle ils regagneront Port-au-Prince après un séjour d’un mois et demi en Wallonie, plus précisément à l’Espace de Culture « Columban », près de Louvranges, au sud de Bruxelles.

Pour l’automne 2010, la Belgique devait accueillir une grande manifestation culturelle, baptisée « Ewa Ayiti », prévue dans le cadre de l’accord de coopération qui unit Wallonie-Bruxelles International (Ministère des Relations internationales de la Communauté française de Belgique) et la République d’Haïti, avec la collaboration d’autres partenaires, parmi lesquels le Centre Culturel du Brabant Wallon (CCBW) et plusieurs opérateurs culturels belges francophones. Après le tremblement de terre du 12 janvier, le projet a été repoussé à une date ultérieure et reformulé, pour cette année, en un accompagnement des artistes haïtiens qui se traduit par une série de résidences pour un certain nombre d’entre eux, dont les 5 musiciens de Ti-Coca & Wanga-Nègès.
Cette résidence leur permet de se replacer dans un contexte de travail et de rencontres artistiques où ils peuvent rencontrer des artistes belges pour des échanges ou des créations communes, et se concentrer sur leur travail musical dans un environnement technique de qualité. Quelques prestations sont prévues dans différents festivals de la région, notamment les festivals Jyva’zik et Tempo Color, le 25 septembre prochain. Parmi les artistes rencontrés, on peut citer le danseur de hip hop, Nono Battesti de la compagnie Dessources, et sa soeur, la chanteuse Géraldine Battesti, ou encore le guitariste Karim Baggili. Parallèlement au travail artistique, certains points font l’objet d’une attention particulière, comme la sonorisation, la mise en scène des spectacles ou encore l’amélioration du matériel promotionnel, photo et vidéo, du groupe. Le renouvellement des instruments de musique est aussi à l’étude.
L’effort conjoint des différents partenaires, Wallonie Bruxelles International pour le financement, le Centre Culturel du Brabant Wallon pour l’organisation et l’Espace de Culture Columban pour l’accueil, avec la collaboration de Caracoli en Haïti, et Accords Croisés en France, offre ainsi au groupe Ti Coca & Wanga-Nègès l’occasion de se remettre en forme sur tous les points pour repartir dans de meilleures conditions, à son retour à Port-au-Prince, le 1er octobre. De nouveaux projets s’inscrivent déjà à son agenda, comme la prochaine tournée en Allemagne, prévue par Accords Croisés pour février 2011.

Plus d’info:
Centre Culturel du Brabant Wallon
Ewa Ayiti
– photo : D.R.

La bande à pied Follow Jah de Pétion-ville participe au projet d’éducation par les arts dans les camps de réfugiés avec l’association de Tamise et le soutien de l’UNICEF

FollowJah2La bande à pied « Follow Jah » de Pétion-ville promeut l’hygiène et la santé dans les camps de déplacés.

Depuis le mois de juin, la bande à pied « Follow Jah » de Pétion-ville intervient dans les camps de réfugiés dans le cadre d’un projet que l’association culturelle Tamise mène à la demande de l’UNICEF. En effet, l’UNICEF a sollicité l’association culturelle Tamise pour obtenir le concours d’artistes dans le cadre d’un projet d’éducation par les arts au service de la prévention dans les camps. Le théâtre et la musique ont été choisis pour diffuser des consignes relatives à l’eau, l’hygiène et la santé en général. Après une brève formation dispensée par l’UNICEF, les musiciens de Follow Jah ont conçu 5 musiques sur des sujets concernés : « lèt manman (se richès timoun yo) », « kouvri yo », « lave men nou », « wash la », « fè ijyèn ». Une journée de pré-test a été réalisée dans un camp de Bourdon, le vendredi 11 juin, avant le démarrage des activités. Depuis lors, une vingtaine de camps sélectionnés en concertation avec les partenaires de l’UNICEF ont été visités par la bande à pied. Parfois méfiant, le public se laisse vite entraîner par les rythmes. Les sourires égaient les visages fatigués, les corps commencent à se déhancher. Mais, en amont, le chanteur incite toujours le public à porter une attention particulière aux messages, et chaque musique se clôt par des paroles de sensibilisation. Au fur et à mesure, les idées reçues sur le rara et les bandes à pied s’estompent. Pascal Joseph, président de Follow Jah, précise : « Ce n’est pas courant que l’on ait recours à une bande à pied dans un cas comme celui-là. Je suis content que cette opportunité ait été donnée à « Follow Jah » et que tout le monde s’en dise satisfait ». En effet, les musiciens convainquent par leur sérieux et leur discipline, le public se montre enthousiaste et mobilisé, les enfants s’appliquent à répéter les paroles et les gestes de lavage des mains qui ponctuent la musique. Tout le monde en redemande ! Si la méthode fait l’unanimité, reste encore à évaluer les résultats de l’opération et à voir dans quelle mesure les participants appliquent ensuite les consignes qu’ils fredonnent en partant.

FOLLOW JAH :
Jean-Marc Benjamin : bambou
Sergo Cherilus : caisse roulante
Bissainthe Jean : cornet fa – si – si#
James Jean : cornet la
Jean-Philippe Jérémie : tom
Fredly Lemour : cornet mi
Jean-Marc Mathurin : graj
Ferne Nozile : cornet re
Réginald Joseph : chanteur principal
Lourdy Rejouis : tambour
Batraville Ricardo : cornet do
Pascal Victor: cornet sol

Orchestre Septentrional d’Haïti en tournée aux Etats-Unis et Canada en collaboration avec Mondo Mundo

ManhattanL’Orchestre Septentrional d’Haïti crée la surprise en Amérique du Nord !

L’Orchestre Septentrional d’Haïti est rentré en Haïti le mardi 13 juillet après une tournée de deux semaines aux Etats-Unis et au Canada.

Organisée conjointement par Caracoli et l’agence américaine Mondo Mundo, avec le soutien de la FOKAL et l’appui de Cosepten aux Etats-Unis, la tournée comportait un total de 9 concerts dans de prestigieux festivals américains et canadiens : Midsummer Night Swing du Lincoln Center de New York ou Festival d’été de Québec, par exemple.

Partout l’Orchestre a été très bien accueilli par le public et les professionnels. Ceux-ci, musiciens, directeurs de festival ou journalistes, étaient heureux de découvrir un groupe dont le palmarès leur semblait déjà prometteur. « Je me doutais bien que si l’Orchestre avait vécu aussi longtemps en Haïti, il ne pouvait pas être franchement mauvais ; mais il est vraiment fantastique ! », s’enthousiasme Phil Ballman, co-organisateur de la tournée.

De son côté, le public s’est montré heureusement surpris. La majorité des concerts étaient gratuits et ils se déroulaient dans une ambiance estivale, où le public venait souvent en famille. A l’exception du Festival international de Jazz de Montréal où l’audience était de toute évidence mélangée, les non Haïtiens étaient très majoritaires. Ils ont ainsi découvert une musique qu’ils ne connaissaient pas du tout pour la plupart. Mais ceux qui connaissaient l’Orchestre de nom ou pour ses prestations en Haïti n’ont pas été moins surpris. « J’ai été toujours entendu parler de l’Orchestre dans ma famille, mais je n’avais jamais eu l’occasion de le voir, et je dois dire que je ne suis pas déçu. Je m’attendais à quelque chose de vieux jeu ou démodé. La vitalité de ces jeunes musiciens a été une véritable surprise pour moi ! », raconte un jeune Montréalais d’origine haïtienne. Isabelle, résidente en Haïti de passage à Montréal, renchérit : « J’ai vraiment apprécié la qualité des musiciens. Je dois avouer que c’était beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais ».

L’effort de renouvellement réalisé depuis plusieurs années au sein de l’Orchestre porte donc ses fruits.

L’ensemble des partenaires de cette première tournée espère que l’expérience se renouvellera de manière régulière. Pascale Jaunay, responsable de Caracoli, conclut : « J’avais l’intuition que cela pouvait marcher, et je suis bien heureuse que cette tournée m’ait donné raison ! L’agence Mondo Mundo nous a donné une chance, ça a marché et des projets futurs ont déjà été évoqués avant même notre retour en Haïti. Mais c’est loin d’être gagné : il est plus facile de réussir une première tournée que de s’inscrire durablement sur la scène internationale. L’Orchestre a de nombreux atouts, il reste à travailler ! »

Sur le net :
Belvag: L’Orchestre Septentrional au FIJM
Haïti Press Network : Le Septentrional au Festival de jazz de Montréal
Alterpresse : L’Orchestre Septentrional au prochain Festival de jazz de Montréal
Le Nouvelliste: Le Grand Orchestre Septentrional en tournée en Amérique du Nord
Le Nouvelliste: Haïti au Festival de jazz de Montréal, une pièce à quatre temps
Haïti Press Network: Septen enflamme Montréal
– Radio Canada: Québec Love

Ti- Coca & Wanga-Nègès en Europe avec Accords Croisés

CocaZebreGrâce au travail conjoint de Caracoli et de l’agence française « Accords Croisés », les troubadours « Ti-Coca & Wanga Nègès » sont invités à se produire en tournée en Europe entre le 10 juin et le 5 juillet 2010;

Les pays visités sont les suivants :
– Suède : Festival Clandestino
– Angleterre: Festival Oye Africa
– Belgique: Salle De Roma
– Suisse: Festival des cultures du monde
– Belgique: Le Manège
– Italie: Festivale musicale del Mediterraneo

Cette tournée fait suite au lancement du CD « Haïti Colibri » qui a eu lieu en juin 2009 et dont 1500 exemplaires ont déjà été vendus. C’est le quatrième voyage en Europe que le groupe entreprend à l’invitation de l’agence Accords Croisés avec qui il a commencé à collaborer en février 2008. D’autres projets sont déjà en cours de configuration.

« Ti-Coca & Wanga Nègès » est invité au festival de Fort-de-France pour le mois de juillet 2010, et il sera en résidence en Belgique pour 6 semaines, dans le cadre de la coopération culturelle entre Haïti et Wallonie-Bruxelles International, entre la mi-août et la fin du mois de septembre 2010.

Caracoli et la Fondation Haïti Jazz lance le fonds de soutien aux professionnels de la musique

ConferencefondsdesoutienQuelques jours après le séisme du 12 janvier, Caracoli et la Fondation Haïti Jazz ont eu l’idée de concevoir un fonds de soutien destinés aux professionnels du secteur de la musique affectés par la catastrophe. En effet, l’ensemble de la profession a subi les effets du séisme : certains ont été touchés personnellement, mais tous se sont vu privés d’emploi et de ressources pendant plus de trois mois et demi si l’on considère que les activités musicales ont repris, timidement, depuis la fin du mois d’avril.

Pour alimenter le fonds de soutien, Caracoli et la Fondation Haïti Jazz ont d’abord fait appel aux professionnels basés à l’étranger ainsi qu’aux partenaires financiers qui avaient soutenu les préparatifs de la 4ème édition du festival international de jazz de Port-au-Prince. La Banque de la République d’Haïti (BRH), la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), l’Ambassade des Etats-Unis et l’Ambassade d’Allemagne en Haïti ont ainsi accepté de réallouer le reliquat des fonds octroyés au festival dont la réalisation a été repoussée à 2011. De son côté, Karijazz -Caribbean Jazz Network- a pris l’initiative de produire et mettre en vente « Yenvablue », une double compilation d’artistes jazz d’origine haïtiene dont les recettes iront alimenter le fonds de soutien. Mentionnons également les dons privés locaux, Pascale Jaunay a offert ses honoraires d’attachée de presse du festival, ou Tours Haïti qui ne s’est pas fait payer sa prestation de logistique de l’édition 2010 comme ceux provenant de musiciens de l’étranger comme Marc Ribot, des États Unis ou encore de Chris Combette de la France.

Pour le moment, les sommes réunies permettent d’attribuer une pension de 150 à 200 USD pendant 3 mois à une cinquantaine de professionnels, artistes et techniciens, sélectionnés par Caracoli, la Fondation Haïti Jazz et la Fondation Connaissance et Liberté qui avait réalisé parallèlement une enquête sur l’état des lieux du secteur culturel après le séisme. Les fonds recueillis seront remis aux bénéficiaires par l’intermédiaire de la KOTELAM. Caracoli et la Fondation Haïti Jazz continuent de chercher des fonds et de réfléchir à d’autres modalités d’aide au secteur de la musique en Haïti, notamment en unissant potentiellement leurs efforts à ceux du Ministère de la Culture et de la Communication, qui de son côté est en train d’élaborer un mécanisme de soutien permanent au secteur culturel.

Sur le net :
MétropoleHaiti.com: Crétion d’un fonds de soutien pour les musiciens victimes du séïsme
Haiti Press Network: Une aide de 25 000 USD