Aide d’urgence pour les troubadours Boulpik et leur famille

La pandémie actuelle du Coronavirus frappe tous les musiciens de la planète, qui sont privés d’activités publiques et de revenus. Pour les musiciens haïtiens, elle fait suite à une série de crises qui, depuis plusieurs années, continue de réduire leur sphère d’action et leur volume de travail. La population haïtienne et la vie culturelle de la capitale, notamment, s’appauvrissent à mesure que se succèdent catastrophes naturelles et troubles socio-politiques, hausse de l’insécurité et baisse du pouvoir d’achat.

De leur côté, les troubadours Boulpik doivent faire face à une urgence supplémentaire : plusieurs d’entre eux résident dans le quartier de Bel Air, qui vient de subir une troisième attaque de gangs armés en moins de deux ans. Trois familles de musiciens sont encore établies dans ce quartier historique de la capitale, qu’elles ne peuvent abandonner faute de moyens financiers pour se reloger et se réinventer une vie ailleurs. Sans activités régulières, leurs compagnons ne peuvent les aider à sortir de cette impasse dangereuse.

Cette collecte de fonds est donc lancée pour venir en aide aux six musiciens du groupe et à leur famille (soit vingt-trois personnes au total). Elle leur permettra de faire face au plus pressé pour chacun d’entre eux (déménagement / loyer annuel, soins de santé, etc.) et/ou d’investir dans des sources de revenus parallèles, en attendant de pouvoir reprendre la musique dans un avenir que nous souhaitons tous très proche.

Emergency aid for Boulpik troubadours and their families

The Coronavirus pandemic is affecting musicians around the world, depriving them of public activities and income. In Haiti, it follows a series of crises that have been slowly reducing the sphere of action and volume of work for musicians over several years. Natural disasters, socio-political unrest and increased insecurity decrease the buying power of an impoverished population and in doing so severely impacts the cultural life of the capital.

The Boulpik troubadours have an added emergency: several of them live in the Bel Air neighborhood, which has just suffered its third armed gang attack in less than two years. Three of the musicians and their families are still established in this historic district of the capital, which they cannot abandon for lack of financial means to relocate and reinvent their lives elsewhere. Without regular activities, their colleagues cannot help them get out of this dangerous impasse.

This fundraiser is therefore launched to help the six musicians of the group and their families (twenty-three people in total). It will allow them to face the most urgent needs for each of them (moving/annual rent, health care, etc.) and/or to invest in alternative sources of income, while waiting to be able to resume their musical career in a future that we all hope is very close.

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Les troubadours Boulpik fêtent les 100 ans du costaricien Walter Ferguson

A l’occasion du centenaire de la naissance de Walter Ferguson, les troubadours Boulpik ont participé à une compilation discographique réunissant des artistes d’une douzaine de pays qui reprennent les œuvres du plus célèbre des calypsoniens du Costa Rica.

Figure emblématique du calypso costaricien, né au Panama, en mai 1919, Walter Ferguson a vécu toute sa vie dans le village de Cahuita, sur la côte orientale du Costa Rica, dont il a adopté la nationalité. Il est l’auteur de nombreux succès qui décrivent la vie quotidienne de la côte caribéenne du Costa Rica, peuplée en partie de communautés anglophones originaires des Antilles. Musicien autodidacte, il enregistrait lui-même ses compositions sur des cassettes vierges qu’il vendait aux touristes de passage. Plus de 200 titres originaux seraient ainsi dispersés sur des centaines de cassettes à travers le monde. 

A partir des années 80, Walter Ferguson enregistre aussi des disques diffusés aux Etats-Unis et dans le reste du pays, où il éveille la curiosité de nombreux musiciens. Parmi eux, Manuel Monestel, directeur du groupe Cantoamérica, grand admirateur de Walter Ferguson, qui a pris l’initiative d’inviter ses amis de par le monde pour rendre hommage à cet artiste exceptionnel.

Dirigée et produite par Manuel Monestel, la compilation Cien años de calypso réunit ainsi, en plus de Boulpik et de Cantoamérica, les artistes : Jorge Drexler (Uruguay), Inti Illimani (Chili), Javier Ruibal (Espagne), Devon Seale (Trinidad et Tobago), Leandro Maia y DNA Urbano (Brésil), Patricia Saravia (Pérou), Marcel Padey (Bénin), Lenchito Sax (Honduras), et du Costa Rica, Deborah Dixon, Editus, Infibeat et Kawe Calypso.

A noter qu’en 2018, l’Assemblée législative du Costa Rica, avait déclaré le 7 mai – date anniversaire de don Walter – Journée Nationale du Calypso.

Que de cadeaux pour un centenaire !

(Remerciements à l’Institut Français en Haïti)

Plus d’informations: Walter Ferguson, El periódico de Costa Rica, La República

Depuis Camagüey (Cuba), hommage à la culture haïtienne à l’occasion du 25ème anniversaire du groupe vocal Desandann


Le groupe vocal Desandann, constitué depuis son origine par dix chanteurs issus du chœur professionnel de Camagüey, descendants d’Haïtiens établis à Cuba depuis deux, trois ou quatre générations, a fêté son 25èmeanniversaire, du 3 au 6 mars 2019, avec une série d’activités dans la capitale de la province centrale de Cuba.

Au début du XXème siècle, cette région a accueilli de nombreux Haïtiens, travailleurs agricoles recrutés pour développer l’industrie sucrière cubaine. Leur nombre exact est inconnu, mais une association de descendants haïtiens témoigne encore à Camagüey, comme dans chaque province du pays, de la présence des Haïtiens au cœur de la population cubaine, à laquelle la Révolution leur a permis de s’intégrer. Alors que la première génération d’immigrés disparaît peu à peu, cette association atteste du lien qui unit encore les deux pays dans le souvenir des descendants, et de l’intérêt que ceux-ci continuent de manifester pour leur terre d’origine.

Tel aussi était l’objectif des membres du groupe vocal Desandann au moment de sa fondation, en 1994 : rendre hommage à leurs ancêtres en faisant connaître la culture haïtienne. Vingt-cinq ans après, la mission est largement accomplie, non seulement à Cuba, mais aussi dans le monde entier, où le groupe a réalisé une trentaine de tournées à travers quarante-quatre pays, incluant Haïti, bien évidemment. Le groupe vocal Desandann a également enregistré plusieurs disques, dont deux albums – sous le nom Creole Choir of Cuba – avec la célèbre maison de disque anglaise Real World de Peter Gabriel. Il a été nominé aux Grammy Awards en 2004, pour le CD « Cuban Odyssey » de la saxophoniste canadienne Jane Bunnett, avec laquelle il collabore régulièrement.

Ce succès est dû en partie à l’originalité du groupe, qui occupe une place singulière parmi les groupes folkloriques haïtiano-cubains. Il se distingue du fait qu’il est constitué de chanteurs professionnels ayant bénéficié d’une formation classique. Sous la direction de Emilia Díaz Chávez, leur approche de l’héritage musical haïtien se caractérise ainsi par une certaine facture classique : excellence des voix, raffinement des arrangements et rigueur de la mise en scène incluant des mouvements chorégraphiés.

Lors du concert donné le dimanche 3 mars au Théâtre Principal de Camagüey, le groupe vocal Desandann a montré un éventail de son répertoire, qui comprend des chants traditionnels, des standards de la chanson haïtienne et des compositions propres. Il a reçu de nombreuses plaques de reconnaissance de la part des institutions locales et nationales. 

Le spectacle a été complété, pour la partie haïtienne, par les prestations de Caidije, le plus ancien des groupes haïtiano-cubains, fondé en 1926, de Fanm Zetwal, le seul groupe exclusivement féminin du genre, composé de quinze femmes venues de la province limitrophe de Ciego de Avila, et du groupe Frontyè du chanteur Marcelo Andrés Luis (membre de Desandann). La musique cubaine a été représentée grâce au quatuor Imagen et au duo Voces constitué de Teresita Romero Miranda et Marina Collazo (toutes les deux membres de Desandann). Les danseurs du ballet de Camagüey ont également participé à cet hommage au groupe vocal Desandann à l’occasion de son 25èmeanniversaire.

Sur le net :

Rencontres des Musiques du Monde – jeudi 25 juin

– rencontre avec Michel De Bock, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

– conférence sur l’usage des musiques traditionnelles dans la création musicale contemporaine en Caraïbe par Gustav Michaud-Vignes, FOKAL, 4hpm – Entrée libre
Ecoute commentée d’enregistrements discographiques issus du fonds musique de la Médiathèque Caraïbe de Guadeloupe, mettant en lumière quelques exemples de styles musicaux traditionnels caribéens et de créations artistiques individuelles.

emeline– concert Groupe vocal Desandann/Emeline Michel, FOKAL, 6hpm – Entrée libre (carte à retirer à l’avance)
Interprète captivante, chanteuse, danseuse, compositrice et productrice accomplie, Emeline Michel est sans contredit la reine de la chanson créole. Née aux Gonaïves, après avoir résidé en France et au Canada, elle est établie aux Etats-Unis et joue partout sur les scènes des Caraïbes, en Europe, au Canada et en Afrique depuis plus de 15 ans. Elle enregistre et chante en français et créole, et ses 10 albums lui ont valu une renommée internationale.
Après avoir enregistré sous plusieurs étiquettes françaises, canadiennes et américaines, désireuse d’administrer elle‐même tous les aspects de sa carrière et de sa vision artistique,  Émeline fonde sa propre entreprise de production Cheval de Feu en 1999. Ses musiques rendent souvent hommage aux rythmes traditionnels haïtiens sur des textes poignants, quand elles s’aventurent pas à la rencontre des musiques caribéennes, africaines, brésiliennes, ou autres. Son dernier album, Quintessence, paru en 2013, extrait tout ce qu’il y a de plus raffiné chez l’artiste : sa voix, son cœur, son amour, son écriture, son talent.
Emeline Michel : chant
Yayoi Ikawa : piano
Emmanuel Jean Baptiste : batterie
Nickychrist : guitare
Johnson St- Cyr : basse

Rencontres des Musiques du Monde – mercredi 24 juin

– atelier sur les caractéristiques de la musique africaine et ses influences dans la musique haïtienne par Kareyce Fotso, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

– table-ronde sur l’état des lieux des musiques du monde, avec Michel De Bock, James Germain, et Gustav Michaux-Vignes, Institut Français en Haïti, 4hpm – Entrée Libre
Telle qu’employée à partir des années 80, l’expression “musiques du monde” désigne une catégorie musicale, mouvante et floue, qui renferme à la fois les musiques nées d’un métissage culturel entre patrimoines divers et courants actuels des musiques occidentales, mais aussi un certain nombre de musiques traditionnelles, savantes ou populaires, et autant d’expériences inclassables. Difficile à définir, le terme est lié dans tous les cas à la mondialisation des influences, à l’évolution des techniques et à la commercialisation de ces musiques. Plus de trente ans après, où en est-on ? Quel état des lieux peut-on faire des musiques du monde et de leur marché ? Quels sont les enjeux pour les créateurs d’aujourd’hui ? Michel de Bock, Gustav Michaux-Vignes et James Germain tenteront de répondre à la question en s’intéressant particulièrement au cas des musiques caribéennes.

MDBIl y a vingt-et-un ans Michel De Bock fondait en Belgique le label Contre-Jour qui depuis lors a promu des artistes comme Habib Koité, Gangbé Brass Band, Dobet Gnahoré, Aly Keita ou Keletigui Diabaté. A la fois tourneur, manager, producteur, ce passionné de musiques africaines a toujours privilégié une politique d’accompagnement des artistes, préférant miser sur un travail au long cours pour développer leurs carrières internationales et de ce fait, conserver un catalogue d’une dizaine de noms seulement. Féru de rencontres, Michel De Bock a aussi su instiguer des créations dont la pertinence a toujours fait mouche : on se souvient de 3MA, réunissant les cordes de trois Afriques avec le marocain Driss El Maloumi, le malien Ballaké Sissoko et le malgache Rajery. Ou encore, plus récent, du projet Acoustic Africa, mariant les talents des ivoiriennes Dobet Gnahoré et Manou Gallo, et de la camerounaise Kareyce Fotso, trois femmes au tempérament bien trempé et aux multiples facettes scéniques.

Gustav Michaud Vignes est responsable de la section musique de la Médiathèque Caraïbe, une bibliothèque publique en Guadeloupe exclusivement dédiée au monde caribéen.

desandann– concert du groupe vocal Desandann, Institut Français en Haïti, 7hpm – Entrée libre
Le Grupo Vocal Desandann a été fondé en mars 1994 à l’initiative de dix chanteurs du Choeur de Camagüey, descendants d’Haïtiens établis à Cuba depuis plusieurs générations, dans le but de rendre hommage à leurs ancêtres et de promouvoir particulièrement le registre de la chanson. Après plus de vingt ans d’existence, le groupe compte actuellement un répertoire actif de plus de cinquante chansons de styles différents d’Haïti, de Cuba et de toute la Caraïbe. Son succès repose l’excellence des voix, le professionnalisme des arrangements et l’originalité de la mise en scène. Récemment rebaptisé “Creol Choir of Cuba” par le label Real World, avec qui il a enregistré deux albums, Tande et Santiman, le groupe a tourné sur de nombreuses scènes de Caraïbe, d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie.

Marcelo Andrés Luis: baryton
Dalio Arce Luis: baryton
Marina Collazo Fernández : contralto
Emilia Díaz Chávez: directrice, contralto
Andrés Roxpamel Ortega Díaz: percussion
Yura Romero Díaz: contralto
Teresita Romero Miranda: contralto
Fidel Romero Miranda: ténor
Irian Rondón Montejo: soprano
Yordanka Sánchez Fajardo : soprano

L'artiste camérounaise Kareyce Fotso a animé ce matin à Kay Mizik La un atelier sur les musiques traditionnelles du caméroun dans le cadre des activités rencontres des musiques du monde…

Posted by Ayiti Mizik officiel on mercredi 24 juin 2015

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde du 17 au 27 juin 2015

Rencontres 01Du 17 au 27 juin 2015, Tamise en collaboration avec Caracoli propose un événement sans précédent en Haïti : les « Rencontres des musiques du monde ». Cette manifestation réunit à Port-au-Prince, aux côtés des musiciens haïtiens, des artistes en provenance de la Caraïbe, de l’Europe et d’Afrique. Pendant douze jours, ateliers, rencontres, conférences, projections et concerts se succèderont sur le thème : « les musiques traditionnelles et leurs traces dans les musiques actuelles ».
Les « Rencontres des Musiques du Monde » suivent une double préoccupation : la promotion des musiques actuelles conçues à partir des musiques traditionnelles, et la question du marché pour les musiques du monde, notamment les musiques caribéennes.
Pendant une dizaine de jours, artistes et professionnels des musiques du monde se rencontrent dans différents lieux, partenaires du projet : la FOKAL, l’Institut Français en Haïti, à l’occasion de la Fête de la Musique , Kay Mizik La et le Yanvalou : musicologues, producteurs, diffuseurs, artistes régionaux et internationaux échangent autour des musiques actuelles s’inspirant des rythmes traditionnels. Concerts, conférences, rencontres, ateliers et projections sont au rendez-vous.
Les artistes programmés sont les suivants : Follow Jah (Haïti), Kareyce Fotso (Cameroun), James Germain (Haïti), Gardy Girault (Haïti), Grupo vocal Desandann (Cuba), Lakou Mizik (Haïti), Emeline Michel (Haïti), T-K-Fe (Haïti), Trio ivoire (Allemagne-Mali-Côte d’Ivoire)

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), VDH et Air France.

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Sur le net
– Haitiinfoplus.com : Rencontre des Musiques du Monde
– Alterpresse : Les musiques du monde à l’honneur en Haïti
– Le Nouvelliste : A la rencontre des musiques du monde en Haïti
– Haïti Libre : Rencontres des Musiques du Monde à Port-au-Prince
– Le National : Douze jours de rencontres des musiques du monde à Port-au-Prince
– Le National : Les musiques traditionnelles du monde se rencontrent à Port-au-Prince
– Le Nouvelliste : Kareyce Fotso et James Germain à la rencontre des musiques du monde
– Le Nouvelliste : Quand le Trio Ivoire et Follow Jah font la différence
– Le Nouvelliste : Desandann en concert
– Le Nouvelliste : James Germain, le bouquet final
– Le Nouvelliste : Le charme envoutant de Kareyce Fotso

Décès du musicien Allen Juste

Allen Juste Caracoli, Lakou Mizik et FOKAL déplorent le décès de leur collègue, collaborateur, et ami musicien Allen Juste, survenu dans la nuit de mercredi 18 février 2015.

Né le 20 janvier 1971, à Roseaux, près de Jérémie, dans le département Grand Anse, Allen Juste a appris à jouer de la musique, guitare et piano, dans le cadre familial et au sein de l’église. A Port-au-Prince, il a d’abord intégré un premier groupe de musique appelé Explosion Mizik à Pétion-Ville en tant que claviériste. C’est avec les troubadours Ti Coca & Wanga-Nègès qu’il s’est mis à l’accordéon à partir de 2001. Au sein de ce groupe, entre 2006 et 2011, il a réalisé plus d’une soixantaine de concerts à l’étranger avec Caracoli. Il a ensuite quitté le groupe en 2011 pour se consacrer à la composition, à l’enseignement et à d’autres collaborations.

Membre fondateur du collectif de slam Hors Jeu, il était présent partout avec son instrument de prédilection, l’accordéon, depuis les débuts du groupe en mars 2012. Il avait créé avec le Collectif trois spectacles de slam, « 21 avenue Slam » en 2012, « Symphonie Urbaine » et le dernier « Trous d’histoire » en 2014, dans le cadre d’une collaboration avec la Fokal.

C’était un excellent musicien, à la fois virtuose et sensible. Il disait souvent que l’accordéon tendait à disparaître en Haïti parce qu’il restait lié à des rythmes – comme la contredanse – qui n’intéressent pas la jeunesse. D’après Jean-Samuel André, un des comédiens membres de Hors-Jeu, c’est son calme et sa modération qui frappait le plus chez lui. Il avait une sorte de flair pour entrer dans des univers musicaux complexes et éloignés de ce qu’il avait l’habitude de jouer. C’était un homme gentil et généreux, qui était très ouvert à la modernité et à la jeunesse et qui avait toujours le réflexe immédiat de partager ce qu’il avait avec une certaine bonhomie.

Allen Juste avait été lauréat du programme “Visas pour la Création” de l’Institut Français. Il était membre fondateur du groupe Lakou Mizik, actuellement en studio pour l’enregistrement de son premier album.

Caracoli, Lakou Mizik et FOKAL adressent leurs plus sincères condoléances à la famille d’Allen, à ses proches et à ses amis.
Lakou Mizik met en vente sur internet le titre « Refleksyon » composé par Allen : l’intégralité des ventes reviendra directement à la femme et aux deux fils d’Allen.

Télécharger « Refleksyon » : https://lakoumizik.bandcamp.com/track/refleksyon

Sur le net:
– Radio Télévision Caraïbes: Décès du musicien Allen Juste
– Tropiques FM Décès du musicien Allen Juste
– FOKAL : Décès du musicien Allen Juste
– Alterpresse : Caracoli, Lakou Mizik et Fokal pleurent le départ du musicien Allen Juste
– Rhythm Foundation : Remembering Allen Juste of Lakou Mizik

Thurgot Théodat au Festival îlOjazz de Guadeloupe

A VOS ARTS Thurgot Théodat se rendra en Guadeloupe le 11 décembre prochain, à l’invitation du Festival îlOjazz.

Après cinq années d’existence, faisant suite au Festival de jazz de Pointe-à-Pitre, le Festival international îlOjazz propose une édition spéciale en trois volets : rencontres professionnelles, jam et concert, qui se dérouleront du lundi 8 au samedi 13 décembre 2014.

Le saxophoniste Thurgot Théodat est ainsi invité à jouer aux côtés du pianiste cubain Abel Marcel et du percussionniste guadeloupéen Gistav Labeka pour une création produite en partenariat avec Kolimel, en ouverture de la soirée du vendredi 12 décembre. Cette soirée, baptisée îlOLive, donnera également carte blanche à Jacques-Marie Basses, maître des claviers « ka ». Elle se clôturera par un concert de Steve Coleman & the Five Elements.

A noter que Thurgot Théodat a déjà participé au Festival de jazz de Pointe-à-Pitre en 2007 avec son groupe Badji, et qu’il sera également au programme du 9ème Festival de jazz de Port-au-Prince les mercredi 21 et samedi 24 janvier 2015.

Sur le net:
– Haitiinfoplus : Thurgot Théodat au festival Ilojazz de Guadeloupe
– MagHaiti : Thurgot Théodat au festival IlOjazz de Guadeloupe !
– Haïti Libre : Thurgot Théodat au festival îlOjazz en Guadeloupe
– Haïti Libre : Thurgot Théodat at îlOjazz Festival in Guadeloupe