Dialogue culturel binational : sortie de la « Chanson de l’île »

Tamise et la Fondation Culturelle Cofradía annoncent la sortie officielle de “Chanson de l’Ile”, musique interprétée par des artistes dominicains et haïtiens : Roldán Mármol (RD), Tamara Suffren (HT) et Renette Désir (HT).

« Chanson de l’Ile » est un message de paix et d’espoir pour deux peuples frères et est disponible à partir de ce mois de mars sur la plateforme Youtube @Caracolihaiti

« Chanson de l’Ile » est une production du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » mis en œuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli avec le financement de l’Union européenne dans le cadre des actions du Programme de coopération binational.

Restitution de la résidence artistique binationale « Carnaval et traditions »

Santo Domingo, le 25 mars 2022 : C’est le 24 mars qu’a été présentée la restitution de la première activité du “Dialogue culturel binational”. Le fruit de cette résidence artistique, initiée par le programme « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional », conçu et mis en œuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli, dans le cadre du programme de coopération binationale financé par l’Union européenne, est un beau succès d’équipe. Outre les 5 marionnettes géantes de Carnaval, cet événement de restitution à la Quinta Dominica donne lieu à une exposition des photos des ateliers, ainsi qu’à la projection du documentaire sur le projet dans son ensemble.

En janvier 2022 – Luis Rivas, de la République dominicaine, et Louvenson Saint Juste, d’Haïti – ont réuni un groupe de dix artistes émergents dans un atelier d’art dans la ville dominicaine de San Cristobal afin d’explorer les moyens novateurs de célébrer les Carnavals séculaires des deux pays. Quelque temps plus tard, en prélude au carnaval, certaines des œuvres créees en République Dominicaine, ont voyagé pour aller trouver Ernst Payen (Papouche), artiste plasticien de Jacmel, afin qu’il y apporte sa touche artistique.

Les artistes des deux pays ont échangé leurs savoirs et leurs approches pour intégrer des matériaux recyclés dans leurs masques et costumes de Carnaval. Le résultat, haut en couleur, était aussi un message en faveur du recyclage, d’une plus grande durabilité et d’une meilleure protection des ressources environnementales des îles des Caraïbes. Que ce soit à Jacmel ou à San Cristobal, les participants aux ateliers de création ont utilisé des sacs et des bouteilles en plastique, du verre, des textiles et du métal, et d’autres déchets, pour créer ces magnifiques marionnettes qui ont été intégrées dans les défilés de Carnaval à Jacmel, en Haïti, et de Saint-Domingue, en République Dominicaine.

Cette résidence artistique constituait la première expérience de cette « saison culturelle » binationale. Elle met en lumière, avec force, les riches héritages culturels et artistiques des deux nations et jette des ponts par le biais de l’art, du Carnaval et d’un amour partagé pour l’île qui nous sert de foyer. Quelle plus belle manifestation de cette collaboration culturelle que ce résultat concret, vibrant et créatif qui s’expose dans l’événement le plus populaire des cultures caraïbes ! 

Dans la presse :

Dialogue Culturel Binational: première activité clôturée avec succès!

San Cristobal le 9 janvier 2022 : Cinq magnifiques marionnettes portées ont été achevées lors de la résidence artistique binationale menée du 5 au 9 janvier par deux artistes d’Hispaniola – Luis Rivas, de la République dominicaine, et Louvenson Saint Juste, d’Haïti qui ont, ensemble, exploré les moyens novateurs de célébrer les Carnavals séculaires des deux pays.

Cette résidence artistique, qui a réuni un groupe de dix jeunes artistes dans le parc Radhamès de la ville dominicaine de San Cristobal, était la première activité du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional »,  conçu et mis en oeuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli pour renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la presse. Ce projet fait partie du Programme de Coopération binational Convivencia, financé par l’Union européenne pour renforcer les connaissances mutuelles et la coopération binationale entre la République d’Haïti et la République dominicaine.

Les deux artistes ont échangé leurs savoirs et leurs approches pour intégrer des matériaux recyclés dans leurs masques et costumes de Carnaval, pour un résultat haut en couleur et qui constitue également une déclaration forte sur la nécessité d’une plus grande durabilité et d’une meilleure protection des ressources environnementales des îles des Caraïbes. 

Les participants aux ateliers de création ont utilisé des sacs en plastique, des bouteilles, du verre, des textiles et du métal, et autres déchets, pour créer de magnifiques marionnettes qui seront ensuite exposées lors des défilés de Carnaval à Jacmel, en Haïti, et à Saint-Domingue, en République Dominicaine. 

Cet atelier culturel binational constitue une première expérience de cette « saison culturelle » binationale, destinée à mettre en lumière les riches héritages culturels et artistiques des deux nations et jeter des ponts par le biais de l’art, du Carnaval et d’un amour partagé pour l’île qui leur sert de foyer. Presqu’autant de femmes que d’hommes ont pris part à la confection de ces cinq magnifiques marionnettes de carnaval, chacune d’elles étant le produit d’un travail collectif entre Haïtiens et Dominicains, sous l’égide de l’artiste dominicain Luis Rivas, qui accueillait dans sa ville natale Louvenson Saint Juste artiste haïtien. 

« Encore bravo à vous tous artistes en herbe et confirmés d’avoir participé à ce projet collaboratif, car c’est surtout par ce type de projet que la compréhension mutuelle entre les citoyens de nos 2 pays peut se concrétiser » se félicitait Milena Sandler directrice de la Fondation Haïti Jazz à la clôture de l’atelier après un petit défilé de présentation. 

Ces marionnettes chatoyantes et qui font honneur au recyclage et aux talents créatifs de l’île seront portées par leurs créateurs lors des défilés carnavalesques de Jacmel (20 février) et Santo Domingo (dates).

Les événements de restitution donneront lieu en mars prochain à des rencontres professionnelles entre membres des comités de Carnaval des 2 villes, et à la projection d’un documentaire de 12 mn qui retrace les 5 jours de la résidence. 

A propos de :

 Dialogue Culturel Binational

Dans le cadre des actions de l’Union européenne visant à renforcer les connaissances mutuelles et la coopération binationale entre la République d’Haïti et la République dominicaine, le projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional est mis en oeuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli, et a pour mission de renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la presse, en facilitant la compréhension mutuelle entre acteurs des deux pays. 

« Dialogue culturel binational »: Renforcer la collaboration binationale par la culture

Port-au-Prince, le 16 décembre 2021 : Dans le cadre des actions de l’Union européenne visant à renforcer les connaissances mutuelles et la coopération binationale entre la République d’Haïti et la République dominicaine, est lancé le projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional ». Conçu et mis en oeuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli, il a pour mission de renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la presse, en facilitant la compréhension mutuelle entre acteurs des deux pays. 

Les institutions des deux pays sont impliquées dans ce programme soutenu par l’Union européenne : les Ministères de la Culture, les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays, à travers leurs services culturels et/ou leurs représentations diplomatiques, et la sous-commission « Culture, Jeunesse et Sports » de la Commission Mixte Haïtiano-Dominicaine (CMHD).

Le projet se présente sous la forme d’une « saison culturelle haïtiano-dominicaine », impliquant des artistes de différentes disciplines (arts plastiques, street art, musique etc.), porteurs de tradition (carnaval, rara, gastronomie…), responsables d’organisations et professionnels de la culture. Ainsi, 11 événements culturels majeurs des deux pays accueilleront rencontres et échanges culturels et artistiques. Ces événements sont des événements nationaux, réalisés dans différentes villes des deux pays et portés par des organisations culturelles bien établies.

L’objectif est de mieux faire connaître le pays frontalier à l’ensemble des professionnels invités à collaborer dans les activités, à la presse et au public en général. La production de documentations photographiques et audiovisuelles pour chaque activité culturelle, y compris un documentaire sur la résidence artistique autour du Carnaval sur la thématique du recyclage et la création d’une base de données des acteurs culturels témoigneront de la concrétisation du projet pendant toute sa durée.

Les résultats : 24 artistes haïtiens et dominicains ont été identifiés par les demandeurs et coordonnateurs et programmés dans les événements, en accord avec les organisations réceptrices. Le projet qui s’étend sur 18 mois, jusqu’en janvier 2023, concerne au moins 100 professionnels haïtiens et dominicains de la culture, dont 16 participeront à un échange dans le pays voisin. 

Relier les médias et les journalistes des deux pays fait également partie des objectifs de ce projet qui s’intéresse particulièrement aux moyens qui pourraient améliorer le partage des informations et les échanges entre la presse haïtienne et la presse dominicaine. Les journalistes intéressés à développer cette relation peuvent se mettre en contact avec le projet qui appuie d’ores et déjà le Comité Conjoint Binational, créé en 2016, et qui participera à l’organisation de plusieurs forums d’échange durant les prochains 12 mois, l’un des objectif étant de jeter les bases d’une plateforme numérique d’échanges d’informations binationales. 

Le dossier de presse bilingue joint à ce communiqué contient les informations essentielles pour visualiser l’ensemble du programme. Les réseaux sociaux et le site web bilingue le complèteront au fur et à mesure et permettront une actualisation en temps réel sur les différentes activités et leur calendrier.

Le contexte particulier dans lequel le projet a démarré depuis le mois d’août implique une grande souplesse dans les planifications et les activités. Un premier rendez-vous devrait être organisé autour des œuvres produites lors de la première résidence qui aura lieu à San Cristobal (RD) en janvier 2022, avec les deux artistes qui collaborent déjà depuis plusieurs semaines sur leur projets. 

Rendez-vous sur le site pour plus d’information.  http://dialogueculturelbinational.com/

A propos de :

Fondation Haiti Jazz: organisation privée à but non lucratif basée à Port-au-Prince (Haïti), la Fondation Haïti Jazz se consacre à élever le niveau de l’industrie musicale haïtienne en utilisant la musique de jazz comme outil. Elle donne accès à des formations musicales et techniques professionnelles continues, soutient l’éducation musicale, accompagne le développement de jeunes professionnel(le)s en leur offrant diverses plateformes de visibilité et d’emploi, promeut des activités musicales, préserve le patrimoine musical haïtien, sert de canal pour la diffusion, l’évolution et la promotion du jazz kreyòl en Haïti et à l’étranger et organise chaque année le Festival International de Jazz de Port-au-Prince (PAPJAZZ)

Caracoli : Fondée à Port-au-Prince, l’association Caracoli travaille principalement dans le secteur musical, à la fois dans la représentation, la formation et la recherche. Elle a organisé plus de cent cinquante concerts à l’étranger, en Europe, en Amérique du Nord et dans la Caraïbe, notamment à Saint Domingue lors du premier festival des pays ACP en 2006. Elle collabore avec la Fondation Haïti Jazz pour renforcer les organisations culturelles haïtiennes à travers le programme AROCH, et avec l’association Tamise pour la programmation du festival Rencontres des Musiques du Monde. D’autre part, elle encadre la bande à pied Follow Jah depuis une dizaine d’années et mène des recherches appliquées autour du Rara en Haïti.

Dans la presse :

Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional

Dans le cadre des actions de l’Union européenne visant à renforcer les connaissances mutuelles et la coopération binationale, le projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional », conçu et mis en oeuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli, se propose de renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la presse, en facilitant la compréhension mutuelle entre acteurs des deux pays.

Le projet se présente sous la forme d’une « saison culturelle haïtiano-dominicaine », soit une série d’activités culturelles impliquant des artistes de différentes disciplines, porteurs de tradition, responsables d’organisation et professionnels de la culture, dans des échanges avec leurs homologues du pays voisin. Il se propose ainsi de mieux faire connaître le pays frontalier à la fois à l’ensemble des professionnels invités à collaborer dans les activités, à la presse et au public en général.

De août 2021 à février 2023, le projet prévoir différentes activités, telles que:

  • Résidences de création, présentations d’artistes pluridisciplinaires et rencontres professionnelles au sein d’événements culturels majeurs des deux pays; 
  • Échanges entre groupes de rara/gagá haïtiens et dominicains et séminaire universitaire sur le sujet; 
  • Création d’une base de données regroupant les coordonnées des organisations et événements culturels des deux pays;  
  • Visibilité de l’Action : production de documentations photographiques et audiovisuelles sur l’ensemble de l’Action, visites de presse et création d’un site internet dédié, labellisation d’autres événements culturels binationaux; 
  • Forum de presse et création d’une plateforme virtuelle d’échanges media entre les deux pays 

Suivez les activités du projet ici

Consultez la page web du projet ici

Concert de guitare classique avec Ana María Rosado à FOKAL

affiche concert ana maria rosadoAna María Rosado est une brillante concertiste originaire de Porto-Rico qui sera en concert à la Salle UNESCO de FOKAL le vendredi 12 février 2016 à 6 h pm. Elle interprétera lors de ce concert des compositions de Jorge Morel (Argentine), Frantz Casséus (Haïti), Gentil Montaña (Colombie) et Manuel M. Ponce (Mexique). Cette soirée est proposée par la Fondation Moulin sur Mer, à l’occasion du passage en Haïti de Ana María Rosado, invitée par la fondation au musée Ogier-Fombrun pour un récital de guitare à la mémoire du regretté Gérard Fombrun.

A l’occasion de son séjour ici, elle offrira également des ateliers de musique aux étudiants du programme de guitare classique Frantz Casséus à l’Ecole Sainte Trinité et à Kay Mizik La.

Plusieurs compositeurs de renom ont écrit des œuvres pour cette guitariste portoricaine. Interprète de musique classique et contemporaine, Ana María Rosado est actuellement Professeure Associée au Département de Musique, Danse et Théâtre à l’Université de New Jersey City.

Elle est titulaire d’un doctorat en arts musicaux de l’Université Stone Brook. Elle a également étudié à la Manhattan School of Music, à l’Ecole Normale de Musique de Paris, et elle a obtenu des diplômes de l’Université de Paris VIII et de l’Universite de Porto Rico. Ses interprétations de la musique du XXe siècle ont été acclamées par la critique.

Elle s’est produite en concert à travers les États-Unis, l’Europe, l’Amérique latine et l’Extrême-Orient. Ses performances récentes incluent une participation pendant l’été 2015 au Séminaire de Guitare Mannes, et un récital solo à la première édition du Festival international de musique Gharana au Népal. Avant de venir en Haïti, elle s’est rendue à Cuba où elle a participé au Festival de guitare Identidades à la Havane. Elle a participé comme interprète et professeur de classe de maître à des festivals internationaux, entre autres le Festival International de Musique Contemporaine de La Havane, le Festival Interaméricain de musique, Le Festival des Arts ibéro-américains, le Festival International de Guitare de Porto Rico, la Semaine Internationale de la Guitare à Denver (Colorado), et le Festival International de Musique de la jeunesse en Bulgarie.
En tant qu’ambassadrice artistique des États Unis, elle a offert des concerts et des classes magistrales de guitare dans de nombreux pays d’Amérique Latine, parmi lesquels le Mexique, le Pérou et l’Argentine.

(rédigé par FOKAL)

Sur le net:
– Le National: Ana Maria Rosado, une première exceptionnelle

Atelier de guitare classique mené par Ana Maria Rosado pour les jeunes guitaristes du programme Frantz Casséus de l'école de musique Ste Trintié

Posté par CARACOLI sur jeudi 11 février 2016

Tambours Croisés, programme détaillé : samedi 9 mai

TAMBOURS CROISES
Programme détaillé
Samedi 9 mai

logo tousL’activité prévue au Convention Center de Jacmel a été remplacée par un atelier au Théâtre National.
L’atelier présente les différents patrimoines musicaux des six territoires impliqués dans le projet. Il raconte l’histoire des tambours, leurs origines et leur mode de fabrication. Les différents rythmes et leur signification sont également évoqués. Chaque percussionniste réalise une démonstration seul et en groupe. L’atelier se clôt par un moment de pratique et d’échange avec le public.

Le projet Tambours Croisés en Haïti bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et du Bureau National d’Ethnologie, de l’UNESCO, de l’Ambassade de Suisse en Haïti, de l’Institut Français en Haïti, et de la Fondation Connaissance et Liberté, et de la collaboration du Centre Culturel Pyepoudre, de la Fondation Culture Création, du Groupe d’Action et de Réflexion pour l’Education (GRACE/CAR) et du Collège Côte-Plage, de l’école de musique Sainte Trinité, de Ayiti Mizik / Kay Mizik la.

Tambours Croisés en Haiti, programme détaillé : vendredi 8 mai

TAMBOURS CROISES
Programme détaillé
Vendredi 8 mai

Tinonm small10ham : Rencontre avec Racine Mapou à Kay Mizik La / entrée libre
Kay Mizik La : 35, ruelle Roy (PAP) – tel : 2813-1143
Fondé en 1994, le groupe « Racine Mapou » du chanteur et percussionniste Azor a choisi de porter sur scène la musique traditionnelle haïtienne, en particulier les rythmes issus du répertoire vodou, encore souvent marginalisés en Haïti. Tout en maintenant le contact authentique avec la tradition et l’univers vodou, Azor et ses accompagnateurs percussionnistes – tambours et tambourins – et choristes-danseuses, ont fait le pari du professionnalisme, qui les ont menés sur les scènes du monde entier depuis plus de vingt ans …

 

2hpm : Projection « Haiti cœur battant » à Kay Mizik La / membres AM-KML
Kay Mizik La : 35, ruelle Roy (PAP) – tel : 2813-1143
Azor« Haiti, cœur battant » de Carl Lafontant avec Lenord Fortuné « Azor », Michiko Tatsuno, et Sheila Tanisma (62 min.)
Avec l’aimable autorisation des Productions Fanal et de Marcel Duret
« Un film qui propose une lecture de la culture haïtienne à partir de l’expérience vécue d’une musicienne japonaise, lors de ses multiples rencontres avec la musique traditionnelle et la culture haïtienne.
Michiko est une pianiste de jazz sur laquelle la musique d’Azor exerce une profonde fascination. Sans renier sa propre culture, elle est inexorablement amenée à entreprendre une quête musicale qui la conduira au cœur même de la culture et de la musique traditionnelle haïtienne. »
http://www.profanal.com/realisations/haiti-coeur-battant/

6hpm : Concert Tambours Croisés et invités à la FOKAL entrée libre (ticket à retirer)
FOKAL : 143, avenue Christophe (PAP) – tel : 2813-1694

Concert "Nuit des tambours" à la FOKAL. Les artistes de Tambours Croisés et leur trois invités, Bwagri, Kenbyesou, Jérome Siméon. © Steevens Siméon

Posted by CARACOLI on jeudi 14 mai 2015

logo tousLe projet Tambours Croisés en Haïti bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et du Bureau National d’Ethnologie, de l’UNESCO, de l’Ambassade de Suisse en Haïti, de l’Institut Français en Haïti, et de la Fondation Connaissance et Liberté, et de la collaboration du Centre Culturel Pyepoudre, de la Fondation Culture Création, du Groupe d’Action et de Réflexion pour l’Education (GRACE/CAR) et du Collège Côte-Plage, de l’école de musique Sainte Trinité, de Ayiti Mizik / Kay Mizik la.

Tambours Croisés, programme détaillé : jeudi 7 mai

TAMBOURS CROISES
Programme détaillé
Jeudi 7 mai

7hpm : Concert Tambours Croisés à l’Institut Français en Haïti / entrée libre
Institut Français en Haiti : 99, avenue Lamartinière (PAP) – tel : 3161-454

Sur scène, les concerts réunissent douze chanteurs et percussionnistes porteurs des traditions musicales des six territoires impliqués dans le projet. Ensemble, ils opèrent une fusion des rythmes et des voix intégrant les patrimoines musicaux très différents des Caraïbes et de l’Océan Indien. Les traditions de chacun sont donc représentées, mais elles fusionnent pour créer un nouveau répertoire et découvrir de nouveaux horizons avec pour seule instrumentation la voix et le tambour.

LES ARTISTES DE « TAMBOURS CROISES »

fotGuyane : Mc-Lilee chant et Christopher Clet tambours.
Si la tradition réunit ces deux artistes, le mode d’expression est très différent ; Mc Lile, rappe, slame et cote. La fusion avec le tambour s’opère parfaitement et ses textes sont souvent d’actualité comme l‘étaient ceux des chants d’esclaves dans les champs de canne à sucre. Le quotidien alimente les textes sur des rythmes définitivement traditionnels. D’où la présence de Christopher Clet à ses côtés. Il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tambours de la Guyane à tout juste 21 ans. Les artistes guyanais n’hésitent pas à faire appel à son talent de tambouyé mais aussi de compositeur. Parmi eux, Silo; Denis Lapassion, Nadine Léo, Lova JAH…

Guadeloupe : Marie-Line Dahomay chant, et Joël Jean tambours.
Marie-Line a attendu deux ans pour intégrer le groupe qu’elle avait vu lors de la deuxième tournée. Son arrivée est une ouverture à d’autres influences même si sa base est définitivement traditionnelle. Mais avec Marie-Line le chant est à la limite du lyrique et du jazz ce qui lui permet de participer à de nombreux projets transversaux. Joël Jean, multi-percussionniste et homme de culture, a participé à de nombreux albums dont ceux de Guy Konkett, Gérard Pomer, Kafé, Ti Céleste, Cosaque, Van Lévé. Il a aussi fait partie de plusieurs groupes: Gwo Kato avec Gérard Pomer, Trio Ka. Depuis 2002, il participe régulièrement au festival de Gwo ka de Sainte-Anne en Guadeloupe.

Haiti : Jackson Saintil tambours, Guerline Pierre chant
Jackson Saintil a commencé à jouer du tambour dans les cérémonies vodou dès l’âge de 5 ans. Depuis de nombreuses années, il fait maintenant partie des rares percussionnistes qui peuvent vivre du tambour, à la fois comme musicien et professeur. Il est notamment responsable des tambours d’Ayikodans, compagnie de danse de renommée internationale, depuis 2000. Il enseigne également le tambour aux enfants de l’Orphelinat des Petits Frères et Soeurs depuis plus de vingt ans. Il a collaboré avec de nombreux artistes haïtiens, tels que Emeline Michel, Luck Mervil, Fabienne Denis ou encore RAM. De son côté, la chanteuse Guerline Pierre a aussi collaboré avec la compagnie Ayikodans et des artistes de renom, parmi lesquels le groupe de mizik rasin, « Racine Mapou de Azor ».

NenettoMartinique : Nenetto chant, Claude Jean-Joseph tambours.
A 53 ans, René Capitaine, dit Nenetto est l’une des rares femmes à chanter du bèlè. Elle a participé aux albums de Willy Léger, Christian Cronard, Gilles Voyer et Tony Chasseur et a été appelée à faire « lavwa dèyè » sur le dernier album des Maîtres du Bèlè. Véritable boule d’énergie, elle chante en dansant avec une générosité communicative. Tambours Croisés a participé à la reconnaissance de la voix la plus marquante de ces dernières années.
Claude Jean-Joseph, « petit nouveau » dans le projet, est considéré au pays comme le grand espoir du tambour martiniquais. Génération oblige, il n’hésite pas à s’initier à d’autres disciplines.

Mayotte : Diho chant,
À l’école de musique de Mamoudzou, Diho transmet son savoir concernant les instruments traditionnels mahorais. A 50 ans, il est une référence en matière de chants et d’instruments des musiques traditionnelles mahoraises telles le Biaya, le Chacacha, le Chigoma et le Mgodro. Son parcours est riche de rencontres auxquelles il participe activement dans les années 90 pendant lesquelles il joue avec les meilleurs musiciens africains du moment.

Réunion : Eno chant, Zelito Deliron tambours.
Eno est l‘une des figures emblématiques du maloya. Il est né et a grandi dans le maloya et le “kabaré”. Avant de mener une carrière solo, il a chanté avec les plus grands. Il est d’autant plus demandé qu’il mane aussi bien les percus réunioonnaises que le chant et ce en n’hésitant pas à s’ouvrir à d’autres mouvements musicaux. Zelito Deliron, plus connu sous le pseudo de Toto, est un passionné de musiques du monde et de jazz. Joueur de tambours et de percus reconnu, il chante et joue aussi de la flûte, ce qui fait de lui l’un des musiciens les plus actifs de la Réunion

Concert à L'Institut Français en Haïti. © Steevens Siméon

Posted by CARACOLI on jeudi 14 mai 2015

logo tousLe projet Tambours Croisés en Haïti bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et du Bureau National d’Ethnologie, de l’UNESCO, de l’Ambassade de Suisse en Haïti, de l’Institut Français en Haïti, et de la Fondation Connaissance et Liberté, et de la collaboration du Centre Culturel Pyepoudre, de la Fondation Culture Création, du Groupe d’Action et de Réflexion pour l’Education (GRACE/CAR) et du Collège Côte-Plage, de l’école de musique Sainte Trinité, de Ayiti Mizik / Kay Mizik la.