Racine Mapou de Azor : Echos de Georges Brassens aujourd’hui

Brassens; Echos d'aujourd'huiEn avril 2011, pour célébrer les 30 ans de la mort de Georges Brassens,sortait sur le label français Fanon, la compilation «Brassens, échos du monde».Cette compilation réunissait des versionsles plus inattendues des chansons de Brassens, interprétées dans les styles les plus variés, par des artistes venant de toutes les régions du monde : boléro japonais, folk russe, soft jazz polonais, punk belge, etc.

Ayant ainsi démontré avec un succès incontestable que les textes et les mélodies de Brassens ne connaissaient pas de frontières et que chaque artiste, à travers sa propre culture, pouvait se les approprier, Emile Omar, concepteur du projet a décidé de poursuivre cette expérience enthousiasmante avec de nouvelles versions créées et enregistrées spécialement pour le deuxième volume : « Brassens, échos d’aujourd’hui ».

Aux côtés de 15 autres artistes, de Mongolie, de Colombie, ou encore d’Angleterre, Racine Mapou de Azor a été choisi pour interpréter le « Testament » du poète sétois.

Cette rencontre improbable entre l’auteur-compositeur français et le grouperasin donne lieu à une interprétation qui est tout aussi bien une re-création : au fur et à mesure, les paroles s’adaptent au contexte créole alors que les tambours accélèrent le rythme de la balade pour finalement occuper tout l’espace sonore.

Par la même occasion, Racine Mapounous offre la première chanson d’amour du répertoire rasin. Comme le déclare François Fortuné, Tinonm, directeur du groupe : « Racine Mapou n’est pas limité dans ses thèmes, le fait que la musique soit héritée du vodou ne nous oblige pas à ne chanter que cela et nous sommes bien contents que ce projet nous ait donné l’occasion de parler d’amour ! ».

Racine Mapou joint ainsi sa voix et ses tambours aux « Echos d’aujourd’hui » pour témoigner à la fois de la vaste richesse musicale du monde actuel et de la modernité etl’intemporalité de l’œuvre de Georges Brassens.

Sur le net:
Soundcloud Caracoli
Soundcloud Fanon Records
Haïti Libre : Racine Mapou de Azor interprète Brassens
E-Karbe : Le groupe haïtien Racine Mapou de Azor participe à « Brassens, échos d’aujourd’hui »
Haïti Infoplus : Racine Mapou interprète le Testament de Brassens
Defend Ht: Georges Brassens: Echos d’aujourd’hui à travers Racine Mapou
Le Nouvelliste : « Le Testament » de Racine Mapou

Rencontre des centres de ressources de la musique de la Caraïbe Francophone en Guadeloupe, du 19 au 21 avril 2013

ReprizA l’invitation du Centre Régional des Musiques et danses traditionnelles et populaires de la Guadeloupe, Rèpriz, Pascale Jaunay (Ayiti Mizik / Caracoli) a assisté à la première rencontre des centres de ressources de la Caraïbe Francophone. Le Centre Régional des Musiques et Danses traditionnelles et populaires de la Guadeloupe a été fondé en 2005. Supporté par les institutions françaises (Région Guadeloupe, Ministère de la Culture), accrédité par l’UNESCO depuis 2007, il est le fruit de nombreuses années de travail, notamment du monde associatif, et en particulier du Comité d’Action Sportive et Culturelle (CASC) qui, depuis plusieurs années, à partir du Festival de Gwoka de Sainte-Anne (dont la 26ème édition aura lieu en juillet 2013), développe des actions, rencontres et réflexions complémentaires portant sur la vie du patrimoine musical guadeloupéen.

Le Centre Rèpriz vise à sauvegarder les traditions de musiques et danses propres à la Guadeloupe et à en favoriser la connaissance, la transmission, la pratique, le renouvellement et la promotion, aussi bien en Guadeloupe que dans le monde.

Dans cette optique, du 19 au 21 avril 2013, il a organisé la première rencontre des centres de ressources de la Caraïbe Francophone.

Etaient présents:

– Apollinaire Anakesa et Christian Cécile pour le Centre de Recherches Interdisciplinaires en Langues, Lettres, Arts et Sciences Humaines et le Centre d’archives des documents ethnographiques de la Guyane – CRILLASH-CADEG – de l’Université des Antilles-Guyane (Guyane)

– Félix Cotellon, Dominique Cyrille, Laurent de Bompuis pour le Centre Rèpriz (Guadeloupe)

– Pierre Dru et Dominique Massol pour l’association « Mi Mes ManmayMatinik » -A4M (Martinique)

– Isabelle Florentini Claude pour la Maison du Bèlè (Martinique)

– Sonia Marc pour le Département Patrimoine de l’Office de la Culture du Lamentin (Martinique)

Ces deux jours de rencontre ont permis aux responsables des institutions concernées de mieux se connaître en présentant leur structure et leurs activités, tout en explicitant leur contexte singulier de leurs actions. Les discussions ont également porté sur le texte de la Convention de l’UNESCO de 2003 portant sur la « Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel », les modifications dont il pourrait faire l’objet et la manière dont les porteurs de tradition et ceux qui les accompagnent peuvent se l’approprier.

Des pistes de collaboration ont été esquissées pour que cette rencontre soit le point de départ d’un véritable réseau des Centres de ressources des musiques traditionnelles de la Caraïbe francophone, qui pourrait s’étendre par la suite à l’ensemble de la Caraïbe.

Pour Haïti, un tel réseau pourrait servir à mieux faire connaître la Convention de l’UNESCO (ratifiée par Haïti en 2009), renforcer les compétences en matière de recherche ethnomusicologique, ou encore profiter des expériences régionales d’action artistique autour des musiques traditionnelles.

Les musiques et danses traditionnelles de la Caraïbe au cœur des débats du Congrès International « Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe »

MIC1Le Congrès International« Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe » (MIC), organisé conjointement par le Centro Leon et l’Institut d’Etudes de la Caraïbe, tous les deux ans, réunit universitaires, acteurs et amateurs du monde de la musique afin qu’ils partagent leurs connaissances et leurs expériences autour d’un thème prédéfini.

Après le merengue, le son et la salsa, le bolero et le jazz, le cinquième Congrès, qui s’est tenu à Santiago de los Caballeros (République Dominicaine) du 12 au 15 avril 2013, a porté sur les danses et les musiques traditionnelles de la Caraïbe à l’époque de la mondialisation.

Pascale Jaunay, directrice de Caracoli, a présenté une communication autour du traitement des musiques traditionnelles haïtiennes sur la scène musicale haïtienne et des expériences spécifiques développées par l’association Caracoli, notamment avec la bande à pied Follow Jah de Pétion-ville. Elle a partagé la session avec la musicologue cubaine Maritza Puig et le guadeloupéen Jean-Fred Castry qui ont comparé la tumba francesa et le gwoka.

Pendant trois jours, plusieurs dizaines de conférenciers de plus de quinze pays ont ainsi partagé leurs connaissances et leurs interrogations sur les musiques et les danses traditionnelles à l’époque de la mondialisation, sur les échanges multilatéraux qui sont constitutifs de ces expressions, leur vigueur et l’importance des mesures de sauvegarde qui assureraient leur pleine reconnaissance.

Les soirées du Congrès ont été animées par des groupes de danse et de musique venus de toute la Caraïbe insulaire et continentale. Racine Mapou de Azor a assuré la représentation de la République d’Haïti.

Sur le net:
Centro Leon
El Caribe : El Caribe toca, canta y baila en el MIC
Listin : MIC V
Diario Libre : Folclore musical y danzario del Caribe en tiempos de globalización

Concert Follow Jah et Paul Austerlitz, dimanche 7 avril 2013

paulCARACOLI et FOLLOW JAH ont le plaisir de vous inviter au

Concert de Follow Jah et Paul Austerlitz
dimanche 7 avril 2013 à 4hpm
Quartier Général de Follow Jah
#54 impasse Rivière – Rue Chavannes prolongée (Berthé) – Pétion-ville
– Entrée libre

Ce concert est la restitution de la rencontre entre la bande à pied Follow Jah de Pétion-ville et le saxophoniste de jazz américain Paul Austerlitz.

Saxophoniste et ethnomusicologue, Paul Austerlitz combine son travail de recherche sur les musiques afro-caribéennes et son travail de créateur comme musicien de jazz. Il a collaboré avec des musiciens tels que Doc Cheatham, Julius Hemphill, Dave Murray, Don Byron et le groupe haïtien Foula.

Créée en février 2001, la bande à pied Follow Jah évolue à Pétion-ville, à l’occasion du Carnaval et d’autres fêtes traditionnelles et communautaires. Depuis 2010, en collaboration avec Caracoli, elle diversifie ses activités. Elle a ainsi participé au programme d’éducation par les arts organisé par Tamise et l’UNICEF pour la promotion de l’hygiène dans les camps de sinistrés en juillet 2010. Elle a réalisé une tournée d’un spectacle porté par six musiciens sélectionnés parmi les dix-huit membres de la bande à pied. En 2012, la bande à pied Follow Jah de Pétion-ville a été choisie pour animer la sixième édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince et la parade d’ouverture du festival de théâtre Quatre Chemins. Enfin, en décembre 2012, six musiciens ont participé au festival Africolor de Paris (France).

Sur le net:

Haïti Libre : Concert de jazz « Follow Jah » – Paul Austerlitz