Le court-métrage documentaire de Pierre Michel Jean, Swiv Bondye, a été mis en ligne cette semaine sur la page Youtube de Caracoli (@Caracolihaiti)
Le volet du Rara-Gagá du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » reposait en partie sur l’échange entre deux groupes, la bande à pied Follow Jah (Haïti) et le Gagá la 30 (République dominicaine). Après la visite des Haïtiens à San Pedro de Macorís, au mois de juin 2022, le groupe dominicain devait séjourner en Haïti, mais, le moment venu, la situation socio-politique du pays n’a pas permis de réunir les conditions d’accueil et de sécurité nécessaires à cette deuxième rencontre.
Le court-métrage documentaire de Pierre Michel Jean répond malgré tout à la curiosité des Dominicains en donnant à voir les membres de la bande à pied Follow Jah et leurs conditions d’exercice au quotidien, dans leur communauté, à Berthé (Pétion-ville). Il les interroge également sur la place accordée à la tradition du Rara qu’ils ont en partage avec leurs voisins et qu’ils ont adaptée à un contexte urbain, soumis à de multiples pressions. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à maintenir, malgré tout, leur pratique dans des conditions aussi défavorables ?
Réalisé par Pierre Michel Jean, le court-métrage Swiv Bondye a été produit dans le cadre du « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binaciona », financé par l’Union européenne, avec le soutien de FOKAL.
Après la rencontre entre Rara haïtien et Gagá dominicain, au mois de juin passé, le projet d’échange se poursuit sous deux modalités différentes : participation à la 25e Foire écotouristique et de production de Bánica et réalisation d’un mini-documentaire sur cette tradition commune à l’île.
PROGRAMME DE LA DEUXIÈME PARTIE DU VOLET RARA-GAGÁ
La première partie du projet a été réalisée en République Dominicaine du 4 au 7 juin 2022, dans les villes de San Pedro de Macorís et Santo Domingo. Durant cette période, une délégation haïtienne, composée de membres et de représentants de Rara, d’universitaires et de responsables institutionnels, a pu échanger avec des propriétaires de Gagá, des chercheurs dominicains et des musiciens invités lors d’ateliers, de rencontres et de concerts. Un séminaire sur le sujet a été également organisé au Musée d’Art Moderne à Santo Domingo.
Pour la deuxième partie de l’échange, une délégation dominicaine devait être reçue en Haïti. Malheureusement, la situation socio-politique du pays a occasionné l’annulation des activités et leur reformulation sous deux modalités différentes :
Participation d’une délégation dominicaine à la 25e Foire écotouristique et de production de Bánica, organisée par la Fondation Ciencia y Arte, du 18 au 20 novembre 2022
Réalisation en Haïti d’un mini-documentaire sur la tradition du Rara, par Pierre Michel Jean et activité de restitution à Berthé (Pétion-ville), au quartier général de la bande à pied Follow Jah, le 23 décembre.
PARTICIPATION A LA 25e FOIRE ECOTOURISTIQUE ET DE PRODUCTION DE BANICA (ELIAS PIÑA), REPUBLIQUE DOMINICAINE
Une délégation d’une trentaine de personnes, comprenant les membres du Gagá la 30, des responsables de gagá et des représentants des organisations partenaires, Fundación Cultural Cofradía, Funtepod et Caracoli s’est rendue à Bánica du 18 au 20 novembre pour animer la 25e Foire écotouristique et de production et participer à des débats sur les relations binationales et sur la place du Gagá dans la société dominicaine et le rôle du Rara-Gagá comme vecteur de cohésion sociale dans les deux pays.
Ramón Britis Laureano de l’association des propriétaires de Gagá, Roldán Mármol, président de la Fundación cultural Cofradía, José Serulle, président de la Fondation Ciencia y Arte, Miguel Angel Welch, représentant du Gagá La 30, Franci Garcia et Isidro Berique du Gagá de Canutillo ainsi que Hécfredes Gómez, représentant de la tradition de la confrérie de Saint-François d’Assise à Bánica, ont évoqué les points suivants :
La culture transcende la politique.
Plus précisément, l’échange entre groupes de Rara et Gagá réalisé au mois de juin a permis de déconstruire les préjugés existant entre les deux pays. Par conséquent, ce type de rencontre doit être renouvelé pour renforcer les liens entre les deux pays.
Dans chacun des pays, le système éducationnel n’offre pas de place aux traditions afrodescendantes, tandis que la zone frontalière – comme d’autres régions rurales, est délaissée par les autorités. Dans ces conditions, la transmission des traditions culturelles aux nouvelles générations semble difficile. Les propriétaires de gagá essaient de se regrouper à travers l’association de propriétaires de gagá pour faire valoir leurs droits, dans un pays dont la diversité culturelle est désormais inscrite dans la Constitution. A Bánica, le pélérinage de Saint François de Assis démontre une collaboration inédite entre église catholique et les pratiquants des religions populaires.
REALISATION D’UN MINI-DOCUMENTAIRE EN HAÏTI PAR PIERRE MICHEL JEAN
Projection dans le quartier de Berthé, Pétion-ville, le 23 décembre 2022 à partir de 3PM, à l’occasion de l’activité de clôture du volet Rara-Gagá du « Dialogue culturel binational.
Le volet du Rara-Gagá du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » reposait en partie sur l’échange entre deux groupes, la bande à pied Follow Jah (Haïti) et le Gagá la 30 (République dominicaine). Après la visite des Haïtiens à San Pedro de Macorís, le Gagá la 30 devait séjourner en Haïti, mais, le moment venu, la situation socio-politique du pays n’a pas permis de réunir les conditions d’accueil et de sécurité nécessaires à cette deuxième rencontre.
Pour répondre malgré tout à la curiosité des Dominicains, le mini-documentaire de Pierre Michel Jean se propose de donner à voir les membres de la bande à pied Follow Jah et leurs conditions d’exercice au quotidien, dans leur communauté, tout en les interrogeant sur la place accordée à la tradition du Rara qu’ils ont en partage avec leurs voisins et qu’ils ont adaptée à un contexte urbain, soumis à de multiples pressions. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à maintenir, malgré tout, leur pratique dans des conditions aussi défavorables ?
Rara haïtiens et Gagá dominicains se sont rencontrés du 4 au 7 juin en République Dominicaine dans le cadre du projet « Dialogue Culturel Binational », qui vise à renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la communication.
Lundi 6 juin 2022, c’est une véritable fête qui a clôturé cette rencontre de 48 heures. La petite cour du Portal de la Cultura, dans la zone coloniale de Santo Domingo, était bondée et l’ambiance très festive entre le Gagá La 30 de San Pedro de Macoris et le rara Follow Jah de Pétion-ville. Entendre les musiciens dominicains entonner les chants créoles, et les tambours et vaccines des deux pays ne former qu’un seul rythme, traduisait avec brio le succès de ce dialogue binational, entamé la veille entre les formations des deux pays. Plus tôt, dans l’après-midi,rara et gagá avaient conjugué leurs savoirs au cours d’un atelier dans ce même lieu.
Un séminaire, au Musée d’Art Moderne, avait réuni le matin même, les représentants des rara et gagá, chercheurs et étudiants autour d’un panel constitué de Dagoberto Tejeda, Carlos Andujar, Roldán Mármol (République dominicaine), Jean-Mozart Féron, Jean Sergo Louis (Haïti). C’était l’occasion de revenir sur l’histoire et le présent de ces bandes si particulières à l’île.
Présent dans l’ensemble du territoire haïtien, le Rara adopte des formes variées qui lui valent d’être inscrit, depuis 2019, sur le Registre du Patrimoine Culturel Immatériel Haïtien du Ministère de la Culture, en tant que « Rara et ses différentes manifestations territoriales ». Aux côtés des formes les plus traditionnelles qui perdurent dans les campagnes haïtiennes, on trouve désormais une multiplicité de pratiques qui varient en fonction du contexte, de l’instrumentation, de la période de sortie ou encore des parts du festif et du religieux.
En République dominicaine, arrivé au début du XXème siècle avec les ouvriers agricoles haïtiens de la canne à sucre, le Rara a évolué de manière autonome pour devenir une manifestation culturelle à part entière de la culture populaire dominicaine dénommée Gagá. Cette expression culturelle désormais commune aux deux pays permet de mettre en évidence leur histoire partagée, l’attachement des populations à leurs traditions et la lutte pour la reconnaissance de leurs droits culturels.
Dimanche 5 juin, la délégation haïtienne arrivée à San Pedro de Macoris, à l’Est de Santo Domingo était accueillie par les organisateurs dominicains, les fondations Cofradía et Funtepod, autour du Gagá La 30.
C’est en réponse à l’appel à propositions « Échanges entre citoyens dans les domaines de l’éducation, de la culture et du sport », lancé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération binationale, que deux entités haïtiennes, la Fondation Haïti Jazz et l’Association Caracoli, ont proposé le projet « Dialogue Culturel Binational / Diálogo Cultural Binacional », et inclus cette expression culturelle commune aux deux pays qui met en évidence leur histoire partagée.
Fin juillet, ce sera au tour d’Haïti d’accueillir ces rencontres. Une opportunité unique pour les musiciens, les chercheurs et les étudiants d’échanger sur cette tradition populaire commune aux deux pays de l’île.
Haiti/République Dominicaine, le 23 mai 2022 : Rara haïtiens et Gagá dominicains se rencontrent du 4 au 7 juin en République Dominicaine dans le cadre du projet « Dialogue Culturel Binational », qui vise à renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la communication. Fin juillet ce sera au tour d’Haïti d’accueillir ces rencontres. Une opportunité unique pour les musiciens, les chercheurs et les étudiants d’échanger sur cette tradition populaire commune aux deux pays de l’île.
Le dimanche 5 juin,la délégation haïtienne qui participe à cet échange culturel sera accueillie en République dominicaine à San Pedro de Macoris, à l’Est de Santo Domingo par les organisateurs dominicains, les fondations Cofradía et Funtepod, autour du Gagá La 30.
Le lendemain, lundi 6 juin, à Santo Domingo, représentants des rara et gagá, chercheurs et étudiants se retrouveront au Musée d’Art Moderne pour un séminaire.
Celui-ci sera suivi d’un atelier de percussion et d’une démonstration des rara/gagá dans la zone coloniale de la capitale dominicaine.
Présent dans l’ensemble du territoire haïtien, le Rara adopte des formes variées qui lui valent d’être inscrit, depuis 2019, sur le Registre du Patrimoine Culturel Immatériel Haïtien du Ministère de la Culture, en tant que « Rara et ses différentes manifestations territoriales ».
En République dominicaine, arrivé au début du XXème siècle avec les ouvriers agricoles haïtiens de la canne à sucre, le Rara a évolué de manière autonome pour devenir une manifestation culturelle à part entière de la culture populaire dominicaine dénommée Gagá.
C’est en réponse à l’appel à propositions « Échanges entre citoyens dans les domaines de l’éducation, de la culture et du sport », lancé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération binationale, que deux entités haïtiennes, la Fondation Haïti Jazz et l’Association Caracoli, ont proposé le projet « Dialogue Culturel Binational / Diálogo Cultural Binacional », et inclus cette expression culturelle commune aux deux pays qui met en évidence leur histoire partagée.
La délégation haïtienne en visite en République Dominicaine est composée de :
Bande à pied Follow Jah (14 membres).
Kesler Bien-Aimé, responsable de la culture à la Commission nationale de coopération avec l’UNESCO.
Jean-Mozart Féron, universitaire (depuis le Canada)
Jean Sergo Louis, universitaire
Eliezer Guerisme, chargé de production Caracoli
Pascale Jaunay, directrice Caracoli
Pierre Michel Jean, photographe
Pascal Joseph, président de la bande à pied Follow Jah
Victor Pascal, dirigeant du Rara Vapeur de Florida
Junior Ulysse, dirigeant du Rara Sainte Rose Gros Bœuf, et président de l’Union des Raras de Léogâne (URAL).
Restitution du projet « Rara jodi a e demen » dans les locaux de l’école Institution de formation intégrale, à Berthé, le dimanche 12 décembre 2021,en présence de Pascale Jaunay, Jean Sergo Louis, Gahri Lubin, Phalonne Pierre Louis, Pascal Joseph, Réginald Joseph, Mirthasia Thelemaque, Laurence Durand, Coralie Price Mars, MWEMtv, Sophia Etienne, Bande à pied Follow Jah de Pétion-ville, les participants du projet et la communauté de Berthé.
Le projet « Rara jodi a e demen » a bénéficié du soutien de la FOKAL et de l’UNFPA et de la collaboration des écoles : Collège Frères Paul, Institution Mixte de la Formation intégrale et l’Institution mixte América de Pétion-ville.
Depuis le début du mois de septembre, l’association Caracoli a réuni une quarantaine de jeunes du quartier de Berthé pour mettre en œuvre le projet « Rara jodi a e demen » afin de mieux comprendre ce que peut représenter le Rara pour les habitants de ce quartier de Pétion-ville.
Pour ce faire, le projet se déroule selon trois axes de travail, où les jeunes participants sont les acteurs des recherches de terrain, les organisateurs des activités culturelles et les responsables de la couverture médiatique du projet.
Un premier groupe de travail, baptisé « Chache konnen », réuni sous la responsabilité du professeur Jean Sergo Louis, mène des recherches de terrain dans le quartier, à partir d’un questionnaire sur le Rara, sur sa pratique et sa perception à travers les générations, des habitants les plus âgés aux plus jeunes.
En parallèle, le groupe de travail « Mete sou pye », dirigé par Gary Lubin, organise des séances de ciné-débat pour élargir les connaissances sur le Rara en général. La première séance a évoqué la variété des formes de Rara en Haïti, à partir de plusieurs vidéos et d’un extrait du film « Toro Lacou », présenté par son réalisateur, Pierre Michel Jean. Après avoir montré des images de Rara de l’étranger (Cuba, République dominicaine, Etats-Unis), la seconde séance a bénéficié de la participation de Elizabeth McAlister, professeur de religion à l’université Wesleyan de Middletown et auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet Rara ! Vodou, Power and Performance in Haiti and its Diaspora. Pour replacer le Rara au sein de l’Histoire d’Haïti, la troisième séance a donné la parole au professeur Jean Casimir. Enfin, la quatrième et dernière séance a évoqué différents projets en cours autour du Rara, tels que le festival de Rara de Paillant, les expériences de KORAL dans le Sud ou encore le travail de la Commission nationale de coopération avec l’UNESCO, que Kesler Bien Aimé a détaillé devant les participants.
A chaque fois, « Imaj nou », le troisième groupe de travail, encadré par Phalonne Pierre Louis, était présent pour réaliser la couverture photographique des activités. Il produira également une exposition de photographies à partir des résultats des recherches de terrain du groupe « Chache konnen ».
La clôture du projet aura lieu le dimanche 12 décembre dans les locaux de l’Institution de formation intégrale de Berthé (Pétion-ville), à partir de 3PM, en présence des participants qui présenteront le résultat de leur travail, et des groupes Ti Follow et Follow Jah, qui assureront l’animation musicale.
Le projet « Rara jodi a e demen » bénéficie du soutien de la FOKAL et de l’UNFPA et de la collaboration des écoles : Collège Frères Paul, Institution Mixte de la Formation intégrale et l’Institution mixte América de Pétion-ville.
La quatrième et dernière séance « Dimanch pale Rara » a porté sur différents projets en cours actuellement, autour du Rara, tels que : le festival de Paillant, le travail de l’organisation KORAL avec les Rara du Sud, ou encore les démarches réalisées par la Commission nationale de coopération avec l’UNESCO. Kesler Bien Aimé, spécialiste Culture au sein de cette institution, a présenté le cadre général des conventions de l’UNESCO et le travail réalisé en Haïti pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dont le Rara fait partie.
Cette dernière séance mettait un terme au cycle de projection-débat réalisé sur le Rara dans le cadre du projet Rara jodi a e demen.
La clôture du projet aura lieu le dimanche 12 décembre prochain dans les locaux de l’Institution Mixte de la Formation intégrale, à Berthé, à partir de 3hPM.
Le projet « Rara jodi a e demen » bénéficie du soutien de la FOKAL et de l’UNFPA et de la collaboration des écoles : Collège Frères Paul, Institution Mixte de la Formation intégrale et l’Institution mixte América de Pétion-ville.
Après les séances précédentes qui portaient sur la variété du Rara en Haïti et l’existence du Rara à l’étranger, le troisième « Dimanch pale Rara » a eu le plaisir d’accueillir le professeur Jean Casimir dans une séance consacrée au Rara dans l’Histoire d’Haïti. Les participants du projet et leurs invités ont pu échanger sur le sujet et questionner les rapports de pouvoir qui structurent la société haïtienne dans ses aspects économiques, politiques et culturels. La discussion a permis de mettre en résonnance les expériences personnelles des participants, les activités de terrain menés par le groupe « Cheche konnen » sur le Rara dans Berthé, et la trame plus large de l’Histoire haïtienne.
La quatrième et dernière séance, prévue pour le dimanche 5 décembre à 3PM portera sur les différents projets actuellement en cours en Haïti autour du Rara.
Le projet « Rara jodi a e demen » bénéficie du soutien de la FOKAL et de l’UNFPA et de la collaboration des écoles : Collège Frères Paul, Institution Mixte de la Formation intégrale et l’Institution mixte América de Pétion-ville.
Dans le cadre du projet « Rara jodi a e demen », Caracoli, les participants au projet et les habitants de Berthé ont accueilli la seconde séance de ciné-débat sur le thème du Rara, le dimanche 14 novembre passé, dans les locaux de l’Institution mixte América de Pétion-ville. Cette seconde séance portait sur le Rara à l’étranger. Plusieurs extraits de films ont été visionnés, sur le Rara à Cuba, en République dominicaine et à New York.
L’invitée était Elizabeth McAlister, professeur de religion à l’université Wesleyan de Middletown, CT, auteur du livre, Rara! Vodou, Power, and. Performance in Haiti and its Diaspora (2002). Elle a répondu aux questions du public en visioconférence.
La séance était co-organisée par les participants à l’atelier « Mete sou pye ». La couverture photo était assurée par les participants à l’atelier « Imaj nou ». La prochaine séance prévue pour le dimanche 28 novembre à 3PM portera sur le Rara dans l’Histoire d’Haïti.
Le projet « Rara jodi a e demen » bénéficie du soutien de la FOKAL et de l’UNFPA et de la collaboration des écoles : Collège Frères Paul, Institution Mixte de la Formation intégrale et l’Institution mixte América de Pétion-ville