Rencontres Transcultura dans le cadre du Dialogue culturel binational

A l’occasion du Dialogue culturel binational, financé par l’Union européenne, dans le cadre du Programme de Coopération binational, la Fondation Haïti Jazz et Caracoli ont proposé à Transcultura de réaliser des rencontres professionnelles caribéennes et européennes à Saint-Domingue. Les organisations ont travaillé conjointement pour inviter une vingtaine de structures, organisatrices d’événement culturel. 

Ces structures, venues de Bahamas, de la Barbade, du Belize, d’Haïti, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, de la République dominicaine, de Belgique, de Bulgarie, de France et d’Allemagne, ont échangé pendant trois jours, du 2 au 4 novembre 2022, pour améliorer les synergies, accéder à de nouveaux marchés et promouvoir une plus grande participation des Caraïbes aux événements culturels européens.

Dialogue culturel binational: base de données des organisations et événements

Dans le cadre du Dialogue culturel binational, une base binationale de données est réalisée par notre partenaire Sol Scène pour répertorier les organisations culturelles qui travaillent à l’international, dans chacun des deux pays, et les événements culturels majeurs où peuvent se produire les artistes. Cette base de données sera accessible en ligne sur le site du Dialogue culturel binational et des différents partenaires de mise en oeuvre.

Si vous dirigez une organisation culturelle, si vous produisez des événements artistiques ou si vous êtes artiste résidant en Haïti ou en République Dominicaine, nous vous invitons à remplir ce questionnaire pour les organisations et pour les artistes (cliquer sur le lien).

Caracoli aux Rencontres pro de Kolimel (Guadeloupe) du 6 au 9 octobre 2015

kolimel Dans le cadre de ses activités, l’association Caracoli a été invitée à participer aux rencontres professionnelles organisées par Kolimel en Guadeloupe, du 5 au 9 octobre prochain.

Kolimel est une association qui œuvre pour une plus grande professionnalisation des métiers de la Culture en Guadeloupe. Son action se matérialise par de l’accompagnement personnalisé et du conseil, des ateliers de professionnalisation, de la production d’événements ainsi que de la sous-traitance administrative. Elle agit au quotidien pour informer, conseiller et soutenir les acteurs culturels guadeloupéens dans leurs démarches professionnelles et artistiques.

Parmi ses Ateliers d’Information, de Rencontres et d’Echanges avec les Professionnels, qui visent à poser des problématiques culturelles locales touchant le secteur de la culture, Kolimel organise ainsi des ateliers, des rencontres et des tables-rondes qui réuniront de professionnels des Antilles françaises (Martinique et Guadelooupe), de France métropolitaine, du Canada et de la Caraïbe, parmi lesquels (liste sous réserve de modification) :

– Simon Ampleman, médiateur culturel (Québec)
– Michèle Beltan, Believe Digital (France)
– Philippe Bon, DAC (Guadeloupe)
– François Bonnet, Terre De Blues (Guadeloupe)

– Ciryl Coudoux, Djad Production / Make It Clap (France / Guadeloupe)
– Jocelyne Daryl (Ilo Jazz),

– Steeve Delblond, Bakfoul Prod (France)
– Gerald DeNegri (Guadeloupe)
– Nadia Eddaïra, Kolimel (Guadeloupe)

– Miguel Elizabeth, Dons Music (Martinique)

– Pascale Fabius (Guadeloupe Festival) TBC

– Dominique Groppa, Sacem (Guadeloupe)
– Mickael Lauzis, Arte Culture (Guadeloupe)

– MC Pernelle (Robert Loyson)

– Marc Prévost, Pôle Emploi Spectacles (Guadeloupe)

– Jean Sépulchre, Sacem (Délégation régionale Antilles)
– Martine Sornay (Terra Festival)

Du 6 au 9 octobre prochain, Ces rencontres seront l’occasion de discuter de problématiques communes à la région caribéenne (« Le manque de structures et les difficultés qui en découlent »; « Problématiques locales et représentation internationale ») et de sujets plus larges (« La diffusion médiatique de la culture & la place des artistes émergents »; « Diffusion radio, live, YouTube… comprendre le système de reversement »).
Elles donneront également l’occasion d’initier ou de consolider des partenariats avec des acteurs de l’industrie musicale en créant un espace d’échange entre professionnels, artistes, techniciens et autres acteurs culturels.

Sur le net:
– Haitiinfoplus: Caracoli participe aux rencontres pro de Kolimel du 6 au 9 octobre 2015
– Caraib Creole News : Guadeloupe : ateliers d’information, de rencontre et d’échanges avec les professionnels

Caracoli au WOMEX 2014

WOMEX Yannis PsathasPour son vingtième anniversaire, après Cardiff en 2013, le Salon International des Musiques du Monde, WOMEX, a fait escale en Espagne, à Saint Jacques de Compostelle, dans les somptueux locaux de la Cidade da Cultura, du 22 au 26 octobre. Comme à chaque édition, plusieurs milliers de professionnels de la musique, artistes, agences de représentation, diffuseurs, organisations internationales et journalistes, se sont réunis pour quelques jours d’un programme chargé, comportant rencontres professionnelles, conférences, foire, projection de films et showcases musicaux.

Pour la quatrième fois, Caracoli était présent au WOMEX pour représenter les groupes haïtiens de son catalogue et alimenter son réseau international. De nombreux contacts ont ainsi été renoués et de nouvelles perspectives ont également été esquissées pour les mois et les années à venir.

Les relations avec les professionnels internationaux permettent également de mieux comprendre la place éventuelle que les artistes haïtiens peuvent prendre sur la scène internationale, leurs atouts et leurs handicaps ainsi que les nouvelles configurations d’un marché confronté à la compétition mondiale, aux mutations techniques et à la crise financière.

Les showcases donnent enfin un aperçu des dernières tendances artistiques venues de tous les continents !

En plus de Caracoli, Haïti était représenté par le guitariste Wesli (Wesley Louissaint) établi à Montréal et le producteur belge Michael Wolteche.

Sur le net :
– Haitiinfoplus : Caracoli au WOMEX 2014

Une dizaine de professionnels de la musique attendus en Haïti dans le cadre du projet « Réseau de festivals de musique ACP »

Après plusieurs escales en Afrique (Burkina Faso, Cap Vert, Gabon, Tanzanie), en Europe (Danemark), dans l’Océan Indien (Réunion) et dans le Pacifique (Vanuatu), c’est Haïti qui a été choisi pour représenter la Caraïbe dans le cadre du projet “Réseau de festivals de musique ACP” (Afrique, Caraïbes, Pacifique), du 29 au 31 janvier prochain.

La directrice de Zone Franche, l’association française qui pilote le projet déclare : “Nous sommes tout particulièrement heureux de mener les actions du projet prévues dans la Caraïbe en Haïti, pays dont la richesse musicale reste à découvrir pour beaucoup de professionnels de la musique à l’étranger. Deux ans après le drame qui a touché le pays, nous espérons ardemment que ces journées contribueront au renforcement et à la dynamisation du secteur musical local. Nous remercions nos partenaires en Haïti. Leur enthousiasme et leur implication laissent présager des échanges riches dans un environnement favorable.”

De son côté, Milena Sandler de la Fondation Haïti Jazz souligne: “La Fondation Haïti Jazz est très heureuse d’accueillir et de coordonner la réalisation de ce projet en Haïti qui est en totale adéquation avec nos objectifs de structuration du secteur et de promotion de la musique d’Haïti”.

Une dizaine de professionnels étrangers, venus de la Caraïbe (Barbade, Belize, République Dominicaine, Ste Lucie), d’Europe (Allemagne, France, Grande Bretagne) et d’Afrique (Cap Vert), séjourneront en Haïti pour mieux connaître l’industrie de la musique haïtienne, et pour échanger avec les vingt cinq participants locaux qui ont été sélectionnés par les partenaires du projet, la Fondation Haïti Jazz, Caracoli et l’Institut Français en Haïti.

Au programme, les professionnels étrangers pourront assister aux derniers jours de la sixième édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince, à l’hôtel Karibe, à la FOKAL, au Quartier Latin ainsi qu’à la clôture au Parc Historique de la Canne à Sucre.

Ils interviendront ensuite pendant les journées de rencontre accueillies par l’Institut Français en Haïti (ces journées se déroulent à portes fermées avec les participants préalablement sélectionnés). Les discussions porteront sur des questions diverses telles que celles de droits d’auteur, du marché des musiques du monde, de la diffusion numérique des oeuvres ou encore des réseaux professionnels existants dans la Caraïbe.

Les professionnels étrangers attendus sont les suivants:
– Laurence Aloir, journaliste musique du monde, RFI (France)
– Marie-Agnès Beau, formatrice en développement musical international et digital (France / Grande Bretagne)
– Christoph Borkowsky, président de Piranha / WOMEX – World Music Expo (Allemagne)
– Philippe Conrath, directeur festival Africolor (France)
– José Da Silva, manager, directeur du label Lusafrica (France / Cap Vert)
– Ivan Duran, producteur, label Stonetree (Belize)
– Lynden Leonce, festival Jazz in the South (Sainte Lucie)
– Roldan Marmol, musicien, conseiller de la Red Dominicana de Culturas Locales (République Dominicaine)
– Christine Semba, directrice de l’association Zone France (France)
– Erica Smith, directrice de la Société des Droits des Compositeurs, Auteurs et Editeurs – COSCAP (Barbade)

Ils seront rejoints par les membres du collectif Caribbean Network for Kreyol Creative Industries qui fédère les territoires ayant la langue créole en commun (Martinique, Guyane, Haïti, Guadeloupe, Sainte-Lucie, la France hexagonale et tout récemment La Dominique).

Le projet “Réseau de festivals de musique ACP” (Afrique, Caraïbes, Pacifique) est porté par la Fondation Haïti Jazz, en collaboration avec Caracoli et l’Institut Français en Haïti. Il est soutenu par le programme d’appui aux industries culturelles ACP, programme du Groupe des Etats ACP financé par l’Union Européenne.

Sur le net:
Alterpresse : Le projet « réseau de festivals de musique ACP » fait escale à Port-au-Prince
Infohaiti.net : Une dizaine de professionnels de la musique attendus en Haïti dans le cadre du projet « Réseau de festivals de musique ACP« 
Haïti Libre : Haïti choisi pour représenter la Caraïbe au «Réseau de festivals de musique ACP»
Le Matin : Une dizaine de professionnels de la musique attendus en Haïti
Le Nouvelliste : Une dizaine de professionnels de la musique attendus en HaïtiLe Nouvelliste : Une dizaine de professionnels de la musique attendus en Haïti
Le Matin : Réseau de festivals de musique ACP : pour des échanges fructueux en Haïti

Logo rencontres ACP

Haïti au WOMEX 2011

WOMEXPJBeloGrâce au soutien conjoint du Conseil Régional de la Martinique et de Caribbean Export Development Agency (CEDA), l’agence pour la promotion du commerce régional et des investissements des 15 pays membres du CARIFORUM, Haïti a été représenté au WOMEX, Salon International des Musiques du Monde, à Copenhague, du 23 au 31 octobre 2011.

Trois professionnels avaient été officiellement invités à faire partie de la délégation caribéenne : Belo, Pascale Jaunay (Caracoli) et Gary Lubin (Tamise). Ils ont rejoint une vingtaine de professionnels caribéens, artistes, promoteurs et représentants des sociétés de droits d’auteurs en provenance de treize pays :
– Bahamas (Terneille Burrows, Bodine Victoria Johnson),
– Barbade (Buggy Nhakente, Indrani, Anies Jordan, André Woodvine),
– Belize (Heather Cunningham, Ivan Duran),
– Dominique (Marie Mc Carthy),
– Grenade (Livingston Nelson),
– Guyana (Denis Ward),
– Jamaïque (Jerome Hamilton, Lydia Rose, Joan Elizabeth Webley),
– Trinidad et Tobago (Jason Dasent, Jean-Michel Gibert),
– République Dominicaine (Xiomara Fortuna, Roldan Marmol),
– Saint Kitts (John Francis),
– Sainte Lucie (Steve Etienne, Davina Lee, José St Clair),
– Saint Vincent et Grenadines (Rondy Mc Intosh),
– Suriname (Siegfried Rinaldo Gerling).

De son côté, la délégation martiniquaise était constituée des professionnels suivants : Fred Jean-Baptiste, Miguel Elisabeth, Joslyn Vautor, Jean-Pierre Bernard, David Donat, Michel Filin, Daniel Janin.

Des représentants de CEDA avaient fait le déplacement, ainsi que des responsables du Conseil Régional et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Martinique. La présence d’élus du Conseil Régional a ainsi signifié clairement l’importance que les politiques de cette région accordent désormais à la musique, comme industrie culturelle capable de la représenter sur la scène (et le marché) internationale.

Fort d’une trentaine de professionnels, le pavillon caribéen occupait un des stands les plus spacieux du WOMEX. En ce sens, tous les moyens avaient été mis pour que les musiques caribéennes fassent une entrée remarquée au Salon des Musiques du Monde 2011.
En amont, plusieurs réunions ont été programmées pour faciliter la prise de contacts entre professionnels et pour rappeler les objectifs de la mission qui s’inscrivait dans le cadre du programme « Invest Karaib » soutenu par le Conseil Régional de la Martinique et le CEDA, visant à augmenter les échanges commerciaux entre les pays du CARICOM et la région française associée.

De ce point de vue, les objectifs ont été atteints : la semaine de travail commun entre les professionnels caribéens a rendu possible une meilleure connaissance de chacun et a ouvert les voies de futures collaborations. Elle a également permis de mettre en avant les musiques caribéennes dans le contexte d’une compétition mondiale, où une stratégie régionale et un soutien institutionnel fort et cohérent peuvent aider à faire la différence.

Concrètement, les professionnels sont partis avec des promesses de contrats et de concerts pour les mois à venir, et des contacts supplémentaires dans le monde entier.

Enfin, pour Haïti, la programmation artistique du WOMEX (qui complète le Salon par une série de show cases) a compté avec la participation de Allen Juste et Beethova Obas au projet « D’une île à l’autre », basé sur la rencontre de musiciens issus de la Caraïbe et de l’Océan Indien, tandis que le documentaire « When the drum is beating » de Whitney Dow retraçant l’histoire de l’Orchestre Septentrional faisait partie de la sélection officielle opérée par IMZ International Music.

Caracoli au WOMEX de Copenhague avec le soutien de Caribbean Export Development Agency et du Conseil Régional de la Martinique

logoCEDAComme une dizaine de professionnels caribéens, dont Tamise et Belo pour Haïti, Caracoli sera présent au WOMEX 2011 grâce au soutien de Caribbean Export Development Agency et du Conseil Régional de la Martinique.

A suivre …

Plus d’info :
WOMEX
Caribbean Export Development Agency

Caracoli à la « Haiti Musicians Solidarity Conference » de Sainte-Lucie

ConfSteLucieRapport rédigé par Richard Payne, Blue Mango
HAITI MUSIC FORUM

REPORT ON A CONFERENCE
Castries, Saint Lucia, Tuesday 4 May 2010

1. Background

The Haiti Music Forum took place on the morning of 4 May 2010 at the NIC Conference Room when Saint Lucian musicians and other people involved in the music sector met with their Haitian counterparts to discuss ways to strengthen collaboration and to build solidarity in the aftermath of the terrible earthquake of 12 January. This event was organised by Bluemango and Labowi Promotions, taking advantage of the presence in Saint Lucia of a number of Haitian artists and promoters who were participating in Jazz in the South. It was made possible thanks to the assistance of Scotia Bank and Right Angle Imaging, with in-kind support also provided by Renwick and Company, Lanmark Events, Bryden and Partners, and Rituals Coffee House.

A total of forty three (43) people attended the Forum (see full list in appendix), representing a wide section of people interested in the music sector, including key institutions such as the Saint Lucia School of Music, the Eastern Caribbean Collective Organisation for Music Rights (ECCO), the Folk Research Centre, the Cultural Development Foundation (CDF) and the Alliance Fran?ise. In addition to participants form Haiti and Saint Lucia, organisations and groups from Guadeloupe, Martinique and Trinidad and Tobago were represented, and the meeting also greatly benefited from the contribution of performer Dobet Gnahor?from Ivory Coast.

2. Main messages

Powerful testimonies came from several of the Haitian participants, including Thurgot Th?dat, the Director of Haiti?s National Arts School, Pascale Jaunay, agent for several Haitian artists, and pianist and composer Mushy Widmaier, who had offered an astonishing performance at Jazz in the South at Coconut Bay the night before. They spoke of the devastation that had affected their homes and lives, of the destruction of the music schools and their instruments, and of the very difficult human and financial situation in which musicians in Haiti now find themselves. In her own testimony, Dobet Gnahor?spoke of one of her Haitian friends saying how she felt she had lost her inspiration, and needed ?to get out of Haiti for a while, so as to be able to come back with strength?.

In these presentations and in the discussions that followed, a number of key messages were expressed:
* the need to build solidarity among musicians in the Caribbean, and especially between Haitian musicians and musicians from other parts of the region;
* the need for Saint Lucia and the rest of the Caribbean to recognise Haiti as a Caribbean cultural giant that has contributed immensely to Caribbean identity and civilisation;
* the importance of generating a proper awareness and understanding of the realities faced by Haitian artists, and by the Haitian people as a whole;
* the need to build long-term solidarity and linkages;
* the fact that the disaster of 12 January and its aftermath have brought very special challenges, but that the need for greater solidarity between Haiti and the rest of the region existed before 12 January and will remain even after the recovery and reconstruction of the country;
* the need for concrete, realistic and feasible actions, in order to achieve impact and help restore the lives of Haitian musicians and the capacities of institutions in the music sector.

3. Recommendations

Taking into account these general considerations, the meeting formulated a number of calls and recommendations:
* to all music festivals around the world, to support the recovery of Haitian music and musicians by including at least one Haitian performer in their line-up;
* a to Caribbean governments, to do all in their power to facilitate the movement of Haitian performers;
* to music schools and other institutions in the Caribbean, to consider the recruitment of Haitian music teachers and to develop partnerships with institutions in Haiti, especially the Ecole Nationale des Arts;
* to musicians in Haiti and other parts of the region, to consider joint creations and collaboration, and to invite Haitian musicians to take part in workshops and other activities in their respective countries;
* to institutions in the music sector, to support residencies and other projects involving Haitian musicians, and to assist musicians in procuring instruments;
* to the organisers of this Forum, to consider the building of a website dedicated to Caribbean Jazz and World Music;
* to musicians all over the world, to keep participating in solidarity concerts and other events, but also to consider performing for free in Haiti, as a way to express that solidarity to Haitian audiences and to help.

In their respective contributions to the Forum, organisations present pledged their support to this process and their commitment to the implementation of the recommendations. ECCO indicated that the Caribbean Association of Copyright Societies was offering technical assistance to Haiti in the development of copyright legislation and institutions, the Alliance Fran?ise offered to assist by programming Haitian artists, and the Saint Lucia School of Music as well as the CDF offered to contribute in whatever way possible. It was also recommended that support be sought from organisations such as UNESCO, and that efforts be made to develop joint cultural proposals for funding.

In conclusion, participants noted that a similar encounter among Caribbean musicians and others involved in the music sector should take place every year on the occasion of the Saint Lucia Jazz Festival.

For additional information,
please contact BLUEMANGO at bluemangojazz@yahoo.com or Labowi Promotions at labowi@candw.lc.

Caracoli au Womex de Copenhague

Photo 053La quinzième édition du WOMEX – World Music Expo – s’est tenue du 28 octobre au 1er novembre à Copenhague. Après différentes villes européennes, dont Berlin, Bruxelles, ou encore Séville, c’est la capitale du Danemark qui a été choisie pour cette nouvelle édition du plus grand Salon international des Musiques du Monde.
Durant 5 jours, l’événement a réuni des milliers de professionnels : plus de 2800 délégués et 1400 compagnies, en provenance de plus de 90 pays. La plupart des corps de métier sont représentés : artistes, agents et managers, bien évidemment, mais aussi programmateurs, organisateurs de tournée, labels, distributeurs, éditeurs, institutions partenaires, journalistes spécialisés et prestataires de service divers. De jour, ces professionnels circulent autour des stands d’exposition, et se retrouvent pour des conférences sur des thèmes précis (musique digitale, propriété intellectuelle, économie de la musique, etc.), ou bien pour des projections de documentaires musicaux et des sessions de mise en réseau et de tutorat qui facilitent les rencontres et les échanges. De nuit, ils assistent aux auditions d’une soixantaine de groupes, organisées dans le magnifique édifice du Koncerthuset, le centre de concerts récemment inauguré, qui offre des installations ultramodernes, d’une qualité remarquable, conçues pour accueillir tout type de musique pour le plus grand confort du musicien et de l’auditeur.

Pour la troisième année consécutive, Haïti était présente au WOMEX, par l’intermédiaire de CARACOLI, agence représentant plusieurs groupes haïtiens bien connus : Racine Mapou de Azor, Boukman Eksperyans, Brothers Posse, Orchestre Septentrional d’Haïti, Thurgot Théodat, Ti-Coca & Wanga-Nègès.
Cette année, CARACOLI était accueillie au stand du Caribbean Export Development Agency, l’agence pour la promotion du commerce régional et des investissements des 15 pays membres du CARIFORUM. La musique ayant été désignée par cette institution comme secteur économique prioritaire, l’Agence a misé sur le WOMEX pour donner une visibilité internationale à une délégation de professionnels caribéens, incluant artistes et managers, organisateurs de festival, représentants d’association professionnelle et maisons de disque. Les pays représentés étaient les suivants : Barbade, Belize, Haïti, Jamaïque, République Dominicaine, St Kitts, Trinidad et Tobago.

La délégation a participé à la conférence où l’Union Européenne a présenté ses nouveaux programmes pour la structuration du secteur de la musique dans les pays ACP (Afrique – Caraïbe – Pacifique) et à une session de mise en réseau sur le thème des « Nouvelles opportunités dans l’Industrie de la Musique Caribéenne ». Les professionnels caribéens ont également profité de l’occasion pour se réunir autour de leur projet d’association régionale (Réseau de l’Industrie de la Musique Caribéenne – CaMINO).

Lancement de CaMINO, le réseau caribéen des acteurs de l’industrie musicale

Des acteurs de l’industrie musicale lancent un réseau professionnel caribéen
L’agence Caribbean Export offre son soutien pour ce groupe issu du secteur privé

L’Organisation de la Mise en réseau de l’Industrie de la Musique Caribéenne (Caribbean Music Industry Network Organization – CMINO) a vu le jour récemment, à l’occasion du Séminaire CARIFORUM-EU EPA, à la Martinique. L’Organisation se propose de déterminer les défis et les opportunités communes que connaissent les professionnels de la région et de produire des initiatives concrètes pour améliorer la viabilité économique de l’industrie de la musique.

Des représentants de 10 pays caribéens ont participé à des tables rondes pour analyser les forces et les faiblesses de l’industrie de la musique dans leur territoire. Les résultats ont été portés à l’écrit dans un document de base qui alimentera probablement un plan stratégique de développement et de promotion de l’exportation de la musique à travers la région et le monde. Les pays représentés incluaient : Antigua, Barbade, Belize, Dominique, République dominicaine, Haïti, Jamaïque, Grenade, St. Lucie et St. Vincent et les Grenadines. Les territoires français (Guadeloupe, Martinique et la Guyane Française) et Trinité et Tobago seront aussi représentés dans le futur.

L’Agence pour le Commerce Régional, Caribbean Export Développement Agency (CEDA), a placé toute sa confiance dans le Réseau qui est encore à son stade de constitution, et elle s’est engagée à travailler avec le groupe pour faire valoir, sur le marché mondial, le potentiel d’exportation de la musique caribéenne et la propriété intellectuelle qui lui est liée. « La vision que nous avons en termes d’intégration régionale et de collaboration est en fait la réalité que nous vivons déjà », a déclaré Tonika Sealy, la conseillère pour les services au CEDA.

Comme la région est divisée par l’eau, même si elle est unie par la culture, le groupe devra employer les technologies les plus à jour pour faciliter la communication et organiser des réunions virtuelles (via internet). Tout en concevant les étapes nécessaires à la consolidation de sa fondation, CMINO travaille avec des universitaires reconnus, des professionnels, des clients et un large panel d’acteurs de l’industrie pour identifier des questions d’un ordre du jour commun. Des discussions préliminaires ont touché les questions de la collecte des royalties, de la propriété intellectuelle, de la formation et l’éducation des professionnels de l’industrie dans la région, et de l’importance de faire pression sur les responsables du CARICOM/CARIFORUM pour qu’ils soutiennent les initiatives de l’industrie musicale. Des réunions informelles se sont tenues avec le Dr Keith Nurse et d’autres universitaires au sujet du partage des informations et de l’expertise pour élaborer des projets conjoints à travers la Caraïbe, visant un développement mutuel.

La question de la collecte des royalties étant inscrite en première ligne à l’ordre du jour de l’Organisation, les discussions initiales ont inclus également le Caribbean Copyright Link (CCL), au sujet du cas européen, notamment.

Les membres de l’Organisation qui ont participé à ces premières discussions étaient : Phil Phillips (Président), Howard McIntosh (Co-Président), Carlette DeLeon (Responsable de la Communication), J. Omari Harrigan (Antigua), Lyndia Rose (Jamaïque), Richard Skeete (Barbade), Angenella Young (St. Vincent et les Grenadines), George Thomas (Barbade), Livingston Nelson (Grenade), Pascale Jaunay (Haïti), Modou Diagne (Barbade), McCarthy Marie (Dominique), Steve Etienne (st. Lucie), Ivan Duran (Belize), John Francis (St. Kitts et Nevis) et Denis Ward (Guyana).

Le premier projet majeur pour CMINO est de constituer une délégation pour représenter l’industrie au WOMEX en octobre prochain. « CMINO s’appuiera sur l’expertise existante à travers la région pour s’assurer que la musique caribéenne sera représentée à cet événement », a expliqué Howard McIntosh.