Dialogue culturel binational : sortie de la « Chanson de l’île »

Tamise et la Fondation Culturelle Cofradía annoncent la sortie officielle de “Chanson de l’Ile”, musique interprétée par des artistes dominicains et haïtiens : Roldán Mármol (RD), Tamara Suffren (HT) et Renette Désir (HT).

« Chanson de l’Ile » est un message de paix et d’espoir pour deux peuples frères et est disponible à partir de ce mois de mars sur la plateforme Youtube @Caracolihaiti

« Chanson de l’Ile » est une production du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » mis en œuvre par la Fondation Haïti Jazz et l’association Caracoli avec le financement de l’Union européenne dans le cadre des actions du Programme de coopération binational.

Dialogue culturel binational : « Swiv Bondye » de Pierre Michel Jean

Le court-métrage documentaire de Pierre Michel Jean, Swiv Bondye, a été mis en ligne cette semaine sur la page Youtube de Caracoli (@Caracolihaiti)

Le volet du Rara-Gagá du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » reposait en partie sur l’échange entre deux groupes, la bande à pied Follow Jah (Haïti) et le Gagá la 30 (République dominicaine). Après la visite des Haïtiens à San Pedro de Macorís, au mois de juin 2022, le groupe dominicain devait séjourner en Haïti, mais, le moment venu, la situation socio-politique du pays n’a pas permis de réunir les conditions d’accueil et de sécurité nécessaires à cette deuxième rencontre.

Le court-métrage documentaire de Pierre Michel Jean répond malgré tout à la curiosité des Dominicains en donnant à voir les membres de la bande à pied Follow Jah et leurs conditions d’exercice au quotidien, dans leur communauté, à Berthé (Pétion-ville). Il les interroge également sur la place accordée à la tradition du Rara qu’ils ont en partage avec leurs voisins et qu’ils ont adaptée à un contexte urbain, soumis à de multiples pressions. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à maintenir, malgré tout, leur pratique dans des conditions aussi défavorables ?

Réalisé par Pierre Michel Jean, le court-métrage Swiv Bondye a été produit dans le cadre du « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binaciona », financé par l’Union européenne, avec le soutien de FOKAL.

Dialogue culturel binational: deuxième partie de la rencontre Rara-Gagá (novembre-décembre 2022)

Après la rencontre entre Rara haïtien et Gagá dominicain, au mois de juin passé, le projet d’échange se poursuit sous deux modalités différentes : participation à la 25e Foire écotouristique et de production de Bánica et réalisation d’un mini-documentaire sur cette tradition commune à l’île. 

Follow Jah chez le Gagá la 30, San Pedro de Macorís – photo Pierre Michel Jean – juin 2022

PROGRAMME DE LA DEUXIÈME PARTIE DU VOLET RARA-GAGÁ

La première partie du projet a été réalisée en République Dominicaine du 4 au 7 juin 2022, dans les villes de San Pedro de Macorís et Santo Domingo. Durant cette période, une délégation haïtienne, composée de membres et de représentants de Rara, d’universitaires et de responsables institutionnels, a pu échanger avec des propriétaires de Gagá, des chercheurs dominicains et des musiciens invités lors d’ateliers, de rencontres et de concerts. Un séminaire sur le sujet a été également organisé au Musée d’Art Moderne à Santo Domingo. 

Pour la deuxième partie de l’échange, une délégation dominicaine devait être reçue en Haïti. Malheureusement, la situation socio-politique du pays a occasionné l’annulation des activités et leur reformulation sous deux modalités différentes :

  • Participation d’une délégation dominicaine à la 25e Foire écotouristique et de production de Bánica, organisée par la Fondation Ciencia y Arte, du 18 au 20 novembre 2022
  • Réalisation en Haïti d’un mini-documentaire sur la tradition du Rara, par Pierre Michel Jean et activité de restitution à Berthé (Pétion-ville), au quartier général de la bande à pied Follow Jah, le 23 décembre.

PARTICIPATION A LA 25e FOIRE ECOTOURISTIQUE ET DE PRODUCTION DE BANICA (ELIAS PIÑA), REPUBLIQUE DOMINICAINE

Une délégation d’une trentaine de personnes, comprenant les membres du Gagá la 30, des responsables de gagá et des représentants des organisations partenaires, Fundación Cultural Cofradía, Funtepod et Caracoli s’est rendue à Bánica du 18 au 20 novembre pour animer la 25e Foire écotouristique et de production et participer à des débats sur les relations binationales et sur la place du Gagá dans la société dominicaine et le rôle du Rara-Gagá comme vecteur de cohésion sociale dans les deux pays.

Ramón Britis Laureano de l’association des propriétaires de Gagá, Roldán Mármol, président de la Fundación cultural Cofradía, José Serulle, président de la Fondation Ciencia y Arte, Miguel Angel Welch, représentant du Gagá La 30, Franci Garcia et Isidro Berique du Gagá de Canutillo ainsi que Hécfredes Gómez, représentant de la tradition de la confrérie de Saint-François d’Assise à Bánica, ont évoqué les points suivants : 

  • La culture transcende la politique.
  • Plus précisément, l’échange entre groupes de Rara et Gagá réalisé au mois de juin a permis de déconstruire les préjugés existant entre les deux pays. Par conséquent, ce type de rencontre doit être renouvelé pour renforcer les liens entre les deux pays.
  • Dans chacun des pays, le système éducationnel n’offre pas de place aux traditions afrodescendantes, tandis que la zone frontalière – comme d’autres régions rurales, est délaissée par les autorités. Dans ces conditions, la transmission des traditions culturelles aux nouvelles générations semble difficile. Les propriétaires de gagá essaient de se regrouper à travers l’association de propriétaires de gagá pour faire valoir leurs droits, dans un pays dont la diversité culturelle est désormais inscrite dans la Constitution. A Bánica, le pélérinage de Saint François de Assis démontre une collaboration inédite entre église catholique et les pratiquants des religions populaires.
Animation de Gagá la 30 à la Foire écotouristique et de production – photo Pierre Michel Jean – nov.2022

REALISATION D’UN MINI-DOCUMENTAIRE EN HAÏTI PAR PIERRE MICHEL JEAN

Projection dans le quartier de Berthé, Pétion-ville, le 23 décembre 2022 à partir de 3PM, à l’occasion de l’activité de clôture du volet Rara-Gagá du « Dialogue culturel binational.

Le volet du Rara-Gagá du projet « Dialogue culturel binational / Diálogo cultural binacional » reposait en partie sur l’échange entre deux groupes, la bande à pied Follow Jah (Haïti) et le Gagá la 30 (République dominicaine). Après la visite des Haïtiens à San Pedro de Macorís, le Gagá la 30 devait séjourner en Haïti, mais, le moment venu, la situation socio-politique du pays n’a pas permis de réunir les conditions d’accueil et de sécurité nécessaires à cette deuxième rencontre.

Pour répondre malgré tout à la curiosité des Dominicains, le mini-documentaire de Pierre Michel Jean se propose de donner à voir les membres de la bande à pied Follow Jah et leurs conditions d’exercice au quotidien, dans leur communauté, tout en les interrogeant sur la place accordée à la tradition du Rara qu’ils ont en partage avec leurs voisins et qu’ils ont adaptée à un contexte urbain, soumis à de multiples pressions. Qu’est-ce qui pousse ces personnes à maintenir, malgré tout, leur pratique dans des conditions aussi défavorables ?

Tournage du mini-documentaire à Berthé – photo Yves Osner Dorvil – novembre 2022

Rencontres Transcultura dans le cadre du Dialogue culturel binational

A l’occasion du Dialogue culturel binational, financé par l’Union européenne, dans le cadre du Programme de Coopération binational, la Fondation Haïti Jazz et Caracoli ont proposé à Transcultura de réaliser des rencontres professionnelles caribéennes et européennes à Saint-Domingue. Les organisations ont travaillé conjointement pour inviter une vingtaine de structures, organisatrices d’événement culturel. 

Ces structures, venues de Bahamas, de la Barbade, du Belize, d’Haïti, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, de la République dominicaine, de Belgique, de Bulgarie, de France et d’Allemagne, ont échangé pendant trois jours, du 2 au 4 novembre 2022, pour améliorer les synergies, accéder à de nouveaux marchés et promouvoir une plus grande participation des Caraïbes aux événements culturels européens.

Dialogue culturel binational: base de données des organisations et événements

Dans le cadre du Dialogue culturel binational, une base binationale de données est réalisée par notre partenaire Sol Scène pour répertorier les organisations culturelles qui travaillent à l’international, dans chacun des deux pays, et les événements culturels majeurs où peuvent se produire les artistes. Cette base de données sera accessible en ligne sur le site du Dialogue culturel binational et des différents partenaires de mise en oeuvre.

Si vous dirigez une organisation culturelle, si vous produisez des événements artistiques ou si vous êtes artiste résidant en Haïti ou en République Dominicaine, nous vous invitons à remplir ce questionnaire pour les organisations et pour les artistes (cliquer sur le lien).

Dialogue culturel binational : des groupes à l’unisson

Rara haïtiens et Gagá dominicains se sont rencontrés du 4 au 7 juin en République Dominicaine dans le cadre du projet « Dialogue Culturel Binational », qui vise à renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la communication. 

Lundi 6 juin 2022, c’est une véritable fête qui a clôturé cette rencontre de 48 heures. La petite cour du Portal de la Cultura, dans la zone coloniale de Santo Domingo, était bondée et l’ambiance très festive entre le Gagá La 30 de San Pedro de Macoris et le rara Follow Jah de Pétion-ville. Entendre les musiciens dominicains entonner les chants créoles, et les tambours et vaccines des deux pays ne former qu’un seul rythme, traduisait avec brio le succès de ce dialogue binational, entamé la veille entre les formations des deux pays. Plus tôt, dans l’après-midi, rara et gagá avaient conjugué leurs savoirs au cours d’un atelier dans ce même lieu. 

Un séminaire, au Musée d’Art Moderne, avait réuni le matin même, les représentants des rara et gagá, chercheurs et étudiants autour d’un panel constitué de Dagoberto Tejeda, Carlos Andujar, Roldán Mármol (République dominicaine), Jean-Mozart Féron, Jean Sergo Louis (Haïti). C’était l’occasion de revenir sur l’histoire et le présent de ces bandes si particulières à l’île.

Présent dans l’ensemble du territoire haïtien, le Rara adopte des formes variées qui lui valent d’être inscrit, depuis 2019, sur le Registre du Patrimoine Culturel Immatériel Haïtien du Ministère de la Culture, en tant que « Rara et ses différentes manifestations territoriales ». Aux côtés des formes les plus traditionnelles qui perdurent dans les campagnes haïtiennes, on trouve désormais une multiplicité de pratiques qui varient en fonction du contexte, de l’instrumentation, de la période de sortie ou encore des parts du festif et du religieux.  

En République dominicaine, arrivé au début du XXème siècle avec les ouvriers agricoles haïtiens de la canne à sucre, le Rara a évolué de manière autonome pour devenir une manifestation culturelle à part entière de la culture populaire dominicaine dénommée Gagá. Cette expression culturelle désormais commune aux deux pays permet de mettre en évidence leur histoire partagée, l’attachement des populations à leurs traditions et la lutte pour la reconnaissance de leurs droits culturels.

Dimanche 5 juin, la délégation haïtienne arrivée à San Pedro de Macoris, à l’Est de Santo Domingo était accueillie par les organisateurs dominicains, les fondations Cofradía et Funtepod, autour du Gagá La 30. 

C’est en réponse à l’appel à propositions « Échanges entre citoyens dans les domaines de l’éducation, de la culture et du sport », lancé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération binationale, que deux entités haïtiennes, la Fondation Haïti Jazz et l’Association Caracoli, ont proposé le projet « Dialogue Culturel Binational / Diálogo Cultural Binacional », et inclus cette expression culturelle commune aux deux pays qui met en évidence leur histoire partagée.

Fin juillet, ce sera au tour d’Haïti d’accueillir ces rencontres. Une opportunité unique pour les musiciens, les chercheurs et les étudiants d’échanger sur cette tradition populaire commune aux deux pays de l’île.

Photos Pierre Michel Jean

Vidéo Piso Tres Creativa

Dialogue culturel binational: quand les rara/gagá se rencontrent

Haiti/République Dominicaine, le 23 mai 2022 : Rara haïtiens et Gagá dominicains se rencontrent du 4 au 7 juin en République Dominicaine dans le cadre du projet « Dialogue Culturel Binational », qui vise à renforcer la collaboration binationale dans le domaine de la culture et de la communication. Fin juillet ce sera au tour d’Haïti d’accueillir ces rencontres. Une opportunité unique pour les musiciens, les chercheurs et les étudiants d’échanger sur cette tradition populaire commune aux deux pays de l’île.

Le dimanche 5 juin, la délégation haïtienne qui participe à cet échange culturel sera accueillie en République dominicaine à San Pedro de Macoris, à l’Est de Santo Domingo par les organisateurs dominicains, les fondations Cofradía et Funtepod, autour du Gagá La 30. 

Le lendemain, lundi 6 juin, à Santo Domingo, représentants des rara et gagá, chercheurs et étudiants se retrouveront au Musée d’Art Moderne pour un séminaire. 

Celui-ci sera suivi d’un atelier de percussion et d’une démonstration des rara/gagá dans la zone coloniale de la capitale dominicaine.

Présent dans l’ensemble du territoire haïtien, le Rara adopte des formes variées qui lui valent d’être inscrit, depuis 2019, sur le Registre du Patrimoine Culturel Immatériel Haïtien du Ministère de la Culture, en tant que « Rara et ses différentes manifestations territoriales ».

En République dominicaine, arrivé au début du XXème siècle avec les ouvriers agricoles haïtiens de la canne à sucre, le Rara a évolué de manière autonome pour devenir une manifestation culturelle à part entière de la culture populaire dominicaine dénommée Gagá.

C’est en réponse à l’appel à propositions « Échanges entre citoyens dans les domaines de l’éducation, de la culture et du sport », lancé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération binationale, que deux entités haïtiennes, la Fondation Haïti Jazz et l’Association Caracoli, ont proposé le projet « Dialogue Culturel Binational / Diálogo Cultural Binacional », et inclus cette expression culturelle commune aux deux pays qui met en évidence leur histoire partagée.

La délégation haïtienne en visite en République Dominicaine est composée de : 

  • Bande à pied Follow Jah (14 membres).
  • Kesler Bien-Aimé, responsable de la culture à la Commission nationale de coopération avec l’UNESCO.
  • Jean-Mozart Féron, universitaire (depuis le Canada)
  • Jean Sergo Louis, universitaire
  • Eliezer Guerisme, chargé de production Caracoli
  • Pascale Jaunay, directrice Caracoli
  • Pierre Michel Jean, photographe
  • Pascal Joseph, président de la bande à pied Follow Jah
  • Victor Pascal, dirigeant du Rara Vapeur de Florida
  • Junior Ulysse, dirigeant du Rara Sainte Rose Gros Bœuf, et président de l’Union des Raras de Léogâne (URAL).

Télécharger le dossier de presse ici

Dans la presse :

Accélérateur de festivals CIIF-CDB

Mercredi 30 mars a eu lieu la première session de formation dans le cadre de l’Accélérateur de festivals CIIF-CDB mis en œuvre par la fondation CASELI et les associations Caracoli et Tamise. Jhonson Vilson, de la fondation CASELI/HaitiStartUpTalent a présenté le modèle économique de l’entreprise aux participants qui ont suivi la séance en présentiel et à distance. L’Accélérateur de festival CIIF-CDB encadre 10 festivals (30 participants) jusqu’au 30 juin dans le but de créer des modèles de festival évolutifs, reproductibles et lucratifs.

Mercredi 6 avril, l’Accélérateur de festivals CIIF-CBD a tenu sa deuxième séance de formation sur la proposition de valeur, réalisée par Jhonson Vilson, de la fondation CASELI/Haiti Start Up Talent dans le cadre du partenariat avec les associations Caracoli et Tamise. Celles-ci entameront les modules plus spécifiquement liés à la gestion culturelle à partir du mercredi 13 avril. Pendant 3 mois, l’Accélérateur de festival CIIF-CDB permettra aux 30 participants d’améliorer leur proposition de festivals en croisant les perspectives entrepreneuriales et culturelles.

La première séance sur la gestion culturelle a eu lieu le mercredi 13 avril dans les locaux du Centre culturel Pyepoudre, généreusement mis à la disposition de l’Accélérateur de festivals CIIF-CDB.La séance a porté sur l’analyse du marché des Industries Culturelles et Créatives en Haïti. Milena Sandler de la Fondation Haïti Jazz a exposé les expériences de commercialisation réalisées au sein du Festival International de Jazz de Port-au-Prince (PapJazz) depuis sa fondation tandis que Judith Michel, de Umanum, a élargi la réflexion à d’autres domaines du secteur culturel en Haïti, en tenant compte des évolutions en cours.

Jusqu’à présent, les institutions publiques locales et internationales sont les principales sources de financement des festivals culturels. A quelle logique obéissent-elles ? Comment concevoir et présenter un projet qui puisse répondre à leurs attentes ? Les intervenants de la séance du 20 avril, Pascale Jaunay, de l’association Caracoli et Gary Lubin, de l’association Tamise, ont partagé leurs connaissances sur le sujet.

Jhonson Vilson est un des intervenants mandatés par la Fondation CASELI dans le cadre de l’Accélérateur de festivals CIIF-CDB. Jhonson Vilson est détenteur de maîtrise en Finance d’entreprise et en management des ONG et Associations. Il a 13 ans d’expérience dans la création et la gestion des entreprises en Haïti. Il est notamment spécialisé dans le développement des plans d’affaires et la réalisation d’études de marché et d’études de faisabilité des projets de développement économique. Pour l’Accélérateur de festivals CIIF-CDB, c’est lui qui a réalisé les séances sur le modèle économique de l’entreprise, la proposition de valeur et le plan d’affaires.

Toujours dans l’idée d’élaborer un modèle économique pour les festivals, la séance du mercredi 4 mai s’est attardée sur les relations avec les partenaires privés, notamment les compagnies susceptibles de sponsoriser les activités culturelles en Haïti. Après les clarifications apportées par Pascale Jaunay sur les séances antérieures, Laurence Magloire a partagé son expérience au sein de la fondation MWÈM et de Fast Forward avec le Festival de l’Amitié, Sinema Anba Zetwal, Mobicine, MWÈMtv, etc.

La séance du mercredi 11 mai a porté sur la communication spécifique aux festivals, grâce aux interventions de Milena Sandler de la Fondation Haïti Jazz et de Karl Foster Candio de la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL). Une séance supplémentaire autour du marketing complètera les modules sur la communication dans le cadre de l’Accélérateur de Festivals CIIF CDB et les participants se livreront bientôt à des exercices de communication sur les réseaux sociaux.

Après plusieurs séances portant sur la planification des festivals, la rédaction de rapport, le droit d’auteur et le développement de réseaux culturels d’une part, ainsi que la comptabilité, le marketing, les contrats, l’impact social et la préparation au pitch, pour la partie entrepreneuriale, les participants ont présenté leur pitch final le 30 juin 2022.

L’accélérateur de festivals s’est ainsi terminé le jeudi 30 juin dans les locaux de Haiti Start Up Talent, avec une séance de pitch final en présence d’un jury de quatre membres : Edouard Latortue de UNDH, Jessica Méridien de BRANA, Josué Pierre Paul de NATCOM, Jean Max Voigt de la Compagnie des Tabacs Comme il faut, ainsi que des responsables de la fondation Caseli et des associations Tamise et Caracoli. Tour à tour, les participants des 10 équipes ont présenté leur festival et le plan de sponsorisation correspondant, et ils ont répondu aux questions des membres du jury. 

L’accélérateur de festivals CIIF-CDB était mis en œuvre par la fondation Caseli et les associations Tamise et Caracoli, en collaboration avec la FOKAL et la Caribbean Development Bank.

Photo HST / Phednerson Larose

Clôture du Programme AROCH

Pétion-Ville le 1 avril 2022 – Pour marquer la clôture du programme AROCH « Action pour le Renforcement des Organisations Culturelles Haïtiennes », les responsables du programme, Fondation Haïti Jazz (demandeur principal) et Caracoli (codemandeur) ont invité, ce 31 mars,  l’ensemble des entités haïtiennes bénéficiaires de subvention ainsi que les partenaires du programme et les membres de la presse, à se réunir autour d’un cocktail au restaurant La Réserve à Pétion-Ville. 

Le programme AROCH, financé à travers l’Union européenne dans le cadre de son programme de renforcement de la société civile, a débuté en avril 2020 avec les objectifs suivants :

  • Renforcement des capacités professionnelles des opérateurs culturels et des techniciens son et lumière
  • Renforcement des capacités opérationnelles des organisations à travers la mise en œuvre de leurs événements culturels 
  • Valorisation des femmes à des postes de décision 
  • Sensibilisation à la gestion écoresponsable des événements culturels 
  • Constitution de réseaux professionnels

En 2 ans, le programme AROCH a eu les résultats suivants :

17 organisations œuvrant dans divers secteurs de la culture ont bénéficié d’un soutien financier pour l’organisation de leur événement culturel et/ou le renforcement de leurs activités, d’un suivi technique et administratif, et leurs représentants ont reçu, le cas échéant, des formations à Port-au-Prince, Jacmel, Cap Haïtien et Cayes (avec le soutien de l’Ambassade de Suisse en Haïti), en procédures administratives et comptables, organisation d’événement, techniques de son et lumière, étayées par 3 manuels didactiques ou documents de référence.

  1. Alliance française du Cap-Haïtien
  2. Alliance française de Jacmel
  3. Association 4 Chemins 
  4. Ayitidans
  5. Ayiti Mizik 
  6. Ayiti Vèt 
  7. Azuei 
  8. Brigade d’intervention théâtrale Haïti
  9. Centre d’Art 
  10. Sine Nouvèl
  11. Fondation AfricAméricA  
  12. Fondation Mwèm 
  13. Foudizè 
  14. Jacmel Jazz festival 
  15. Kolektif 2 dimansyon (K2D)
  16. Les Rescapés 
  17. Théâtre Toupatou 

AROCH en chiffre, c’est :

  • 23 projets culturels (danse, art visuel, musique, théâtre / théâtre forum, photographie, cinéma et vidéo) ont été renforcés à travers leurs structures.
  • 140 professionnel.les au niveau national ont bénéficié de formations en gestion culturelle et en procédures administratives et comptables à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien, à Jacmel et aux Cayes (avec le soutien de l’Ambassade de Suisse en Haïti). 
  • 37 professionnel.les du son et de la lumière, sélectionnés au niveau national, en provenance de 5 départements, sur 3 niveaux (débutant, intermédiaire et avancé), ont bénéficié de formation technique et de stage pratique en Haïti (PAPJAZZ), et en France.
  • 40% des opérateurs bénéficiaires sont des femmes.
  • La majeure partie des événements bénéficiaires du projet ont intégré au moins 1 principe écoresponsable dans la mise en œuvre de leur activité, en remplaçant les éléments de promotion en papier par l’utilisation d’éléments de promotion dématérialisés sur les réseaux sociaux.
  • 4 réseaux ont été mis en place : 

1 réseau général AROCH, 1 réseau spécifique à Jacmel, 1 réseau spécifique au Cap Haïtien, et 1 autre réseau à travers le projet Zikonnect (monétisation et promotion de la musique en ligne) à travers Ayiti Mizik. En tout, près de 200 opérateur.trice.s, artistes et organisations sont en réseau et partagent des informations.

Photo : Valérie Baeriswyl