AYITI MIZIK, une association au service de tous les professionnels de la musique haïtienne

Ayiti Mizik logo couleurLa première conférence de presse de l’association AYITI MIZIK a eu lieu le jeudi 28 avril 2011, au restaurant Brasileiro de Pétion-ville, en présence du bureau de l’association, de membres actifs, de professionnels de l’industrie et des représentants de la presse écrite et audio-visuelle.

Joël Widmaïer, musicien, membre actif de AYITI MIZIK, a présenté chacune des personnes présentes à la tribune. Lionel Benjamin, musicien, président de l’association, a expliqué que l’association des professionnels de la musique, Ayiti Mizik, fondée en mars 2010, s’est donné pour mission de structurer, promouvoir, protéger et faire prospérer le secteur de la musique en Haïti en lien avec la diaspora et l’étranger, à travers la formation et l’encadrement de ses membres.

Eddy Renaud, responsable de Sonomix, a insisté sur les objectifs précis de l’association tandis que Andy Georges René, avocat et conseiller légal de AYITI MIZIK, a explicité les modalités d’adhésion. Robert Denis, fondateur de Télémax et Canal Bleu, vice-président de l’association, a présenté les membres d’honneur de AYITI MIZIK, parmi lesquels on peut compter Mme la Ministre, Marie Laurence Jocelyn Lassègue. Milena Sandler, attachée de presse, secrétaire de l’association, a évoqué les activités réalisées, notamment le cycle de formation subventionné par l’Institut Français, et les projets à venir. Charlot Murat, manager, membre actif de l’association, a évoqué les actions internationales de AYITI MIZIK, tandis que Fred Lizaire, animateur et producteur, a rappelé l’importance pour chacun des professionnels du secteur de la musique, de se réunir dans une association pour faire entendre leur voix et leurs intérêts communs.

Les panélistes ont ensuite répondu aux questions des journalistes et des professionnels de la musique présents à cette première conférence de presse. Leurs préoccupations portaient sur la question des droits d’auteur, la défense de la production et de l’identité haïtienne en Haïti, notamment dans les media, la promotion de la musique haïtienne à l’étranger, l’encadrement des jeunes, ou encore les avantages offerts par AYITI MIZIK à ses membres adhérents. Ces différents points constituent des questions d’importance pour l’industrie musicale haïtienne, questions pour lesquelles AYITI MIZIK se propose d’élaborer une réponse collective afin de faire poids sur les instances de décision et obtenir de meilleures conditions de vie et de travail pour l’ensemble des professionnels concernés.

Sur le net :
Ayiti Mizik
Le Nouvelliste : Ayiti Mizik ou faire prospérer l’industrie musicale haïtienne
Haïti Press Network : Ayiti Mizik, une association pour encadrer les professionnels de la musique haïtienne

Formation guitare et voix avec Camel Zekri, organisée par Ayiti Mizik en partenariat avec Caracoli

Camel Zekri 2La première formation Ayiti Mizik, organisée par le soutien de Cultures France, en partenariat avec Caracoli, l’ENARTS, FOKAL, l’Institut Français d’Haïti, et la Fondation Haïti Jazz, a eu lieu du 6 au 12 décembre 2010, avec le guitariste français Camel Zekri.

La formation devait se dérouler du mercredi 8 au dimanche 12 décembre à l’Institut Français d’Haïti. En raison des manifestations qui ont suivi l’annonce des résultats électoraux en Haïti, elle a dû être considérablement modifiée.

L’Institut Français étant fermé pour des raisons de sécurité, les ateliers ont été déplacés à Radio Métropole qui a accepté de mettre un espace à disposition.
Parmi les 12 inscrits aux ateliers (guitare et chant), un total de 10 personnes s’est présenté sur quatre jours. Certains participants ont bravé les barricades dès le jeudi pour rencontrer Camel Zekri. Toutefois, l’assiduité a été très irrégulière, certains participants venant de très loin (Carrefour, Fontamara, Léogane), d’autres devant faire face aux difficultés multiples provoquées par la conjoncture.

Camel Zekri a été présent tous les jours, et a reçu avec plaisir les participants auquel il a fait part de sa propre expérience, constituée d’un héritage familial algérien et d’une formation académique en France. Il les a fait travailler sur des exemples musicaux divers et leur a donné des indications sur leur propre création.

Camel a exprimé son bonheur d’être en Haïti pour la première fois et a manifesté sa satisfaction d’avoir pu rencontrer quelques musiciens haïtiens, malgré les circonstances exceptionnellement difficiles. Il a proposé de revenir très prochainement.