Journée d’étude à l’UEH sur la musique du rara

Men raraDans le cadre de sa mission de promotion de la musique haïtienne, à partir du mois de novembre, avec le soutien de la FOKAL, l’association Caracoli propose une série d’activités visant à mettre la musique du rara au cœur de l’actualité culturelle haïtienne.

Le projet « Men rara » réunit différents acteurs du monde culturel haïtien pour approfondir la connaissance formelle de la musique du rara, participer à sa diffusion et produire une œuvre musicale actuelle.

Dans un premier temps, en partenariat avec le programme de Maîtrise en Histoire, Mémoire et Patrimoine / IERAH-ISERSS de l’Université d’État d’Haïti, le vendredi 5 décembre prochain, une journée d’étude réunira des ressources humaines variées autour de la question de la musique du rara sous son aspect formel. Une vingtaine de personnes-ressources, universitaires, connaisseurs, artistes, porteurs de tradition, se réuniront afin de déterminer les grands traits caractéristiques de la musique du rara sous les aspects rythmiques, mélodiques et harmoniques, les apports historiques qui leur sont constitutifs, les spécificités organologiques, les variantes régionales ainsi que les pistes de recherche à suivre. La journée sera animée par Joseph Ronald Dautruche, enseignant-chercheur à l’UEH, docteur en ethnologie et patrimoine, qui a produit plusieurs publications sur le rara.

C’est la première fois que l’Université d’Etat d’Haïti accordera, grâce à cette journée de travail, une attention particulière à la musique du rara, considérée non pas seulement comme objet de divertissement, mais aussi comme objet d’étude.

Sur le net:
– MagHaiti : Séminaire sur la musique du rara organisé par Caracoli
– Alterpresse : Un séminaire, début décembre 2014, sur la musique du rara
– Haïti Libre: Première en Haïti: la musique du rara objet d’étude à l’UEH
– Haïti Libre: First in Haiti: the music of rara object of study in UEH

Rencontre des centres de ressources de la musique de la Caraïbe Francophone en Guadeloupe, du 19 au 21 avril 2013

ReprizA l’invitation du Centre Régional des Musiques et danses traditionnelles et populaires de la Guadeloupe, Rèpriz, Pascale Jaunay (Ayiti Mizik / Caracoli) a assisté à la première rencontre des centres de ressources de la Caraïbe Francophone. Le Centre Régional des Musiques et Danses traditionnelles et populaires de la Guadeloupe a été fondé en 2005. Supporté par les institutions françaises (Région Guadeloupe, Ministère de la Culture), accrédité par l’UNESCO depuis 2007, il est le fruit de nombreuses années de travail, notamment du monde associatif, et en particulier du Comité d’Action Sportive et Culturelle (CASC) qui, depuis plusieurs années, à partir du Festival de Gwoka de Sainte-Anne (dont la 26ème édition aura lieu en juillet 2013), développe des actions, rencontres et réflexions complémentaires portant sur la vie du patrimoine musical guadeloupéen.

Le Centre Rèpriz vise à sauvegarder les traditions de musiques et danses propres à la Guadeloupe et à en favoriser la connaissance, la transmission, la pratique, le renouvellement et la promotion, aussi bien en Guadeloupe que dans le monde.

Dans cette optique, du 19 au 21 avril 2013, il a organisé la première rencontre des centres de ressources de la Caraïbe Francophone.

Etaient présents:

– Apollinaire Anakesa et Christian Cécile pour le Centre de Recherches Interdisciplinaires en Langues, Lettres, Arts et Sciences Humaines et le Centre d’archives des documents ethnographiques de la Guyane – CRILLASH-CADEG – de l’Université des Antilles-Guyane (Guyane)

– Félix Cotellon, Dominique Cyrille, Laurent de Bompuis pour le Centre Rèpriz (Guadeloupe)

– Pierre Dru et Dominique Massol pour l’association « Mi Mes ManmayMatinik » -A4M (Martinique)

– Isabelle Florentini Claude pour la Maison du Bèlè (Martinique)

– Sonia Marc pour le Département Patrimoine de l’Office de la Culture du Lamentin (Martinique)

Ces deux jours de rencontre ont permis aux responsables des institutions concernées de mieux se connaître en présentant leur structure et leurs activités, tout en explicitant leur contexte singulier de leurs actions. Les discussions ont également porté sur le texte de la Convention de l’UNESCO de 2003 portant sur la « Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel », les modifications dont il pourrait faire l’objet et la manière dont les porteurs de tradition et ceux qui les accompagnent peuvent se l’approprier.

Des pistes de collaboration ont été esquissées pour que cette rencontre soit le point de départ d’un véritable réseau des Centres de ressources des musiques traditionnelles de la Caraïbe francophone, qui pourrait s’étendre par la suite à l’ensemble de la Caraïbe.

Pour Haïti, un tel réseau pourrait servir à mieux faire connaître la Convention de l’UNESCO (ratifiée par Haïti en 2009), renforcer les compétences en matière de recherche ethnomusicologique, ou encore profiter des expériences régionales d’action artistique autour des musiques traditionnelles.

Les musiques et danses traditionnelles de la Caraïbe au cœur des débats du Congrès International « Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe »

MIC1Le Congrès International« Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe » (MIC), organisé conjointement par le Centro Leon et l’Institut d’Etudes de la Caraïbe, tous les deux ans, réunit universitaires, acteurs et amateurs du monde de la musique afin qu’ils partagent leurs connaissances et leurs expériences autour d’un thème prédéfini.

Après le merengue, le son et la salsa, le bolero et le jazz, le cinquième Congrès, qui s’est tenu à Santiago de los Caballeros (République Dominicaine) du 12 au 15 avril 2013, a porté sur les danses et les musiques traditionnelles de la Caraïbe à l’époque de la mondialisation.

Pascale Jaunay, directrice de Caracoli, a présenté une communication autour du traitement des musiques traditionnelles haïtiennes sur la scène musicale haïtienne et des expériences spécifiques développées par l’association Caracoli, notamment avec la bande à pied Follow Jah de Pétion-ville. Elle a partagé la session avec la musicologue cubaine Maritza Puig et le guadeloupéen Jean-Fred Castry qui ont comparé la tumba francesa et le gwoka.

Pendant trois jours, plusieurs dizaines de conférenciers de plus de quinze pays ont ainsi partagé leurs connaissances et leurs interrogations sur les musiques et les danses traditionnelles à l’époque de la mondialisation, sur les échanges multilatéraux qui sont constitutifs de ces expressions, leur vigueur et l’importance des mesures de sauvegarde qui assureraient leur pleine reconnaissance.

Les soirées du Congrès ont été animées par des groupes de danse et de musique venus de toute la Caraïbe insulaire et continentale. Racine Mapou de Azor a assuré la représentation de la République d’Haïti.

Sur le net:
Centro Leon
El Caribe : El Caribe toca, canta y baila en el MIC
Listin : MIC V
Diario Libre : Folclore musical y danzario del Caribe en tiempos de globalización

Publication des actes du Congrès international Música, Identidad y Cultura en el Caribe : El jazz desde la perspectiva caribeña

portada Libro Mic IVLes actes du Congrès international Música, Identidad y Cultura en el Caribe qui s’est tenu en 2011 dans les locaux du Centro León de Santiago de los Caballeros ont été publiés. Ils reprennent les exposés et les échanges qui ont alimenté les réflexions sur le jazz dans la perspective caribéenne.
La section V est consacré au jazz dans l’île d’Hispaniola.

Sección V. Mesa de trabajo II. El jazz en la isla Hispaniola: República Dominicana y Haití
Tercera sesión. El jazz y las herencias musicales en República Dominicana y Haití
* Los caminos del jazz y la fusión con las tradiciones musicales (afrodescendientes)en República Dominicana y Haití | Pascale Jaunay – Rossy Díaz . . . . . .
* Testimonio sobre el jazz en Haití | Thurgot Theodat . . . . . . . . . . . . . . . .
* Testimonio sobre el Jazz en Haití | Pierre Rigaud Chery – Chantal Drice . . . . . . . .

Le prochain Congrès aura lieu en 2013. Il aura pour thème : El folclore musical y danzario del Caribe en tiempos de globalizacion.

Colloque international « L’ethnologie et la construction de la nation politique, du peuple, du citoyen en Haïti » Port-au-Prince, 15-18 février 2012

Colloque l'ethnologie et la nationSamedi 18 février 2012
Le peuple haïtien au temps de l’État nation : qui est le peuple, d’où lui vient la souveraineté ?
Maître de cérémonie : Darline Alexis, Professeur ENS/UEH et à l’UNIQ

08h00 Session I (Hôtel Le Plaza, Salle Thérèse)
Des paysans au peuple : définir et donner à voir la culture nationale
Président : Jean Casimir, Professeur à la FASCH
– Adler Camilus, La paysannerie et la construction de la nation haïtienne : l’ambigüité identitaire
– Dimitri Béchacq, L’ethnologie et les troupes folkloriques haïtiennes. Science et art entre politique culturelle, tourisme et émigration (1941-1986)
– Pascale Jaunay, Et la musique dans tout ça ?

Cette communication souhaite poser la question de l‟absence de musicologie, et plus spécifiquement d‟ethnomusicologie en Haïti.
Depuis le début du XXème siècle, des projets ont été menés, des ouvrages sur des aspects précis ont été publiés (la plupart épuisés ou inaccessibles en Haïti), mais, isolés, ils n’arrivent pas à élaborer une histoire et une pensée propre des musiques haïtiennes.
Autrement dit, il ne s’agit pas ici de lister les recherches réalisées jusqu’à présent, de discuter des points de théorie ou de polémiquer sur des aspects précis des musiques haïtiennes d’hier ou d’aujourd’hui, mais plutôt d’essayer de comprendre pourquoi celles-ci sont absentes du discours scientifique et du discours politique.

Sur le net:
Facebook: Colloque L’ethnologie et la nation
Livret du Colloque sur le site de l'UEH

Le jazz, la Caraïbe, la République Dominicaine et Haïti

ponenciaLa 4ème conférence internationale, Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe, organisée par le Centre León, le Ministère de la Culture dominicain et l’Institut d’Etudes Caribéennes (Instituto de Estudios Caribeños, INEC) s’est tenue du 15 au 17 avril 2011 à Santiago de los Caballeros, République Dominicaine.
Cette année, la conférence portait sur le jazz dans une perspective caribéenne.

Dans une ambiance sympathique et détendue, les meilleurs spécialistes de la question se sont retrouvées aux côtés d’experts de disciplines transversales (histoire, anthropologie, éducation, gestion culturelle, etc.) et de grandes figures du jazz caribéen, parmi lesquelles : Justo Almario (Colombia), Bobby Carcassés (Cuba), Luis Colón (République Dominicaine), Crispín Fernández (République Dominicaine), Giovanni Hidalgo (Puerto Rico), Luis Marín (Porto Rico), Humberto Ramírez (Porto Rico),Poncho Sánchez (USA), etc.

Les conférenciers ont insisté sur les apports des musiques afro-caribéennes dans la constitution du genre américain, ainsi que sur les spécificités du latin jazz et de ses variantes locales dans son développement actuel.

La conférence commune de Pascale Jaunay et Rossy Diaz a porté sur les expressions contemporaines du jazz haïtien et dominicain dans leurs rapports avec les traditions musicales de l’île. Elle s’est concentrée sur quelques cas spécifiques qui éclairé les points communs reliant les créateurs des deux pays, malgré l’absence de relations et parfois même d’intérêt réciproque. En ce sens, elle a aussi mis en évidence le besoin de plus de connaissances et d’échanges pour nourrir des expressions musicales autonomes, moins dépendantes des grands centres de production, notamment des Etats-Unis.

Dans cette perspective, la Conférence du Centre León, Musique, Identité et Culture dans la Caraïbe, rencontre majeure de la musicologie caribéenne, représente un pas considérable dans la constitution d’une recherche et d’une identité régionale intégrée.

Sur le net:
Hoy : Jazz invadio Ciudad de los Caballeros
El Nacional: Artistas y personalidades asisten feria de la Cultura
Diario Libre: El jazz en la mira del Caribe
Listin Diario : Debates en torno al jazz

Participation au Congrès de Musicologie du Centro Leon (République Dominicaine): « El jazz en una perspectiva caribeña »

MICPascale Jaunay, directrice de Caracoli, participera à la Conférence Internationale de Musique, Identité et Culture dans les Caraïbes (MIC) qui se tiendra prochainement en République Dominicaine.

La Conférence aura lieu du vendredi 15 au dimanche 17 avril 2011 dans les locaux du Centre León de Santiago los Caballeros, dans le Nord du Pays.

La Conférence Internationale de Musique, Identité et Culture dans les Caraïbes (MIC), organisée tous les deux ans, réunit des universitaires, des acteurs et des amateurs de la musique, la danse et la culture des Caraïbes pour qu’ils partagent leurs connaissances et participent à influencer des politiques qui renforcent l’identité culturelle au niveau national et régionale.

L’événement est conçu comme un espace critique et de réflexion pluridisciplinaire, permettant de partager les recherches et les expériences sur les musiques, les identités et les cultures des Caraïbes.

Après le merengue, le son et la salsa, et le bolero, la quatrième Conférence porte cette année sur : le jazz dans une perspective caribéenne. Elle étudiera notamment la spécificité du latin jazz par rapport au genre original forgé aux Etats-Unis.

Dans un souci d’intégration, Pascale Jaunay et Rossy Diaz, musicienne, critique et opératrice dominicaine, ont choisi de présenter une conférence commune sur le thème : « les chemins du jazz et de la fusion avec les traditions musicales (afrodescendantes) en République Dominicaine et en Haïti ».

Des spécialistes internationaux tels que Cristóbal Díaz Ayala (Cuba-Porto Rico), Luc Delannoy (Belgique) seront présents pendant les trois jours de conférence, ainsi que Thurgot Théodat et Pierre Rigaud Chéry, qui apporteront leur témoignage sur le jazz en Haïti.

Plus d’info :
Centro Leon
Rossy Diaz

Caracoli au Colloque de Musicologie de la Casa de las Américas, La Havane

Coloquio musicologia 0Caracoli a participé au Colloque de Musicologie de la Casa de las Américas, qui s’est tenu à La Havane du 1er au 5 novembre 2010

Le Colloque de Musicologie accompagne le Prix de Musicologie que la Casa de las Américas a créé afin de susciter un intérêt pour le sujet et l’élaboration d’une histoire et d’une pensée propre à la région.

Lors de son exposé, Pascale Jaunay, directrice de Caracoli, a ébauché un panorama des musiques haïtiennes actuelles, en prolongement de l’article publié dans le cadre du projet « En clave afrocaribe » et repris dans le Boletin Musica #27 de la Casa de las Américas. Elle a pointé les interrogations concernant le devenir des pratiques traditionnelles, l’urgence de la sauvegarde du patrimoine musical haïtien, et la nécessité impérative de construire une musicologie haïtienne pour éclairer ces pratiques et définir une pensée globale de la production musicale haïtienne.

Les chercheurs venus de toute l’Amérique Latine ont évoqué différents aspects de la musicologie: théorie, esthétique, histoire de la musique, création et critique musicales, rapports de la musique avec d’autres branches scientifiques, biographies de musiciens de la région ou encore projets précis de musicologie appliquée.
Des contacts ont été pris avec diverses institutions et des musicologues cubains spécialistes de l’héritage haïtien à Cuba.

Plus d’info:
Casa de las Américas

Caracoli à la Journée de la Ressource en Guadeloupe

Journee Ressource 3CARACOLI a été invité à participer à la Journée de la Ressource organisée par Metisgwa, à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, lundi 29 novembre 2010.
La rencontre portera précisément sur le thème de la sensibilisation aux enjeux de la ressource. Elle fait écho au travail réalisé en juin 2010 par la conférence permanente des centres de ressources français, regroupant le Centre National de la Danse (CND), le Centre National du Théâtre (CnT), HorsLesMurs, centre national de ressources des arts de la rue et du cirque et l’Irma, centre d’information et de ressources spécialisé pour les musiques actuelles, auxquels se joignent le service d’informations musicales de la Cité de la Musique et le centre de ressources du CNV, Centre national des variétés, de la chanson et du jazz. La rencontre de Guadeloupe sera animée par MM. Gaël Rias, secrétaire général du Centre National de Danse (CND), et Philippe Bon, Conseiller pour le spectacle vivant/audiovisuel de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) de Guadeloupe. Elle permettra également de rencontrer une vingtaine de professionnels guadeloupéens intéressés par le sujet.
En tant qu’activité dans le domaine culturel, la ressource consiste à mettre à disposition des différents acteurs, des outillages adaptés à leurs besoins d’être équipé, informé, formé, etc.
Elle concerne notamment l’ensemble des outils de circulation de l’information, en commençant par le recensement des professionnels et des entreprises, la constitution de données chiffrées, leur analyse, la publication des résultats et des recommandations ainsi que la production d’outils appropriés à la demande et aux besoins de services.
En ce sens, la mise à disposition de ressources est constitutive des enjeux de politiques publiques.

Profondément liée à l’intérêt général, la ressource se définit également par une éthique. Un devoir de neutralité s’impose pour que chacun, au cas par cas, puisse obtenir les informations et les outils nécessaires au développement de ses projets.
Concrètement, elle peut être divisée en cinq grands champs d’activité :
– le conseil (accueil, orientation, information, etc.),
– l’expertise (étude, consultation, rencontre, veille, statistique, etc),
– l’animation de réseaux professionnels (animation, coordination, promotion, international, etc.),
– la mise en place d’actions (conférence, conduite de projets, accueil et suivi de réunions, mutualisation, production, salon, etc.),
– la formation (stage, actions pédagogiques, formateur, etc.)

En marge de la Journée de la Ressource, d’autres rencontres avec des acteurs culturels guadeloupéens sont programmées, parmi lesquelles la Médiathèque Lameca, centre de documentation consacré à la culture caribéenne, le nouveau Centre régional de musiques et danses traditionnelles et populaires de Guadeloupe, « Repriz », ou encore le service des affaires culturelles de la ville de Ponte-à-Pitre.

En plus de Pascale Jaunay, directrice de CARACOLI, la délégation haïtienne sera composée de Carline Collagène (Fondation Voie Lactée,) Gary Lubin (association Tamise), Albert Moléon (Petit Conservatoire), Ronald Paul (MCC), Ernst St Rome (atelier COPART).

Caracoli au Guatemala dans le cadre du projet « En clave afrocaribe / Expressions musicales de la population afro-descendante de la côte atlantique d’Amérique Centrale, République Dominicaine et Haïti »

En clave Afrocaribe (logo)CARACOLI vient de participer aux rencontres « En clave afrocaribe / Expressions musicales de la population afro-descendante de la côte atlantique d’Amérique Centrale, République Dominicaine et Haïti » qui se sont tenu à Antigua (Guatemala) du 7 au 9 avril 2010.

Le projet « En clave afrocaribe / Expressions musicales de la population afro-descendante de la côte atlantique d’Amérique Centrale, République Dominicaine et Haïti » est une initiative du réseau des Centres Culturels Espagnols de plusieurs pays : Costa Rica, Guatemala, Haïti, Honduras, Nicaragua et République Dominicaine. Il vise l’étude, la sauvegarde et la promotion des expressions musicales d’origine africaine de la région. Il se décline en plusieurs phases: recherche et publication, production d’ateliers et de documentaires, diffusion des spectacles.
Plusieurs ateliers d’échange réunissant des musiciens des pays concernés ont eu lieu depuis le mois de novembre 2009. Pour Haïti, en décembre 2009, le saxophoniste Thurgot Théodat a participé à un atelier au Guatemala avec des musiciens de ce pays ainsi que d’autres venant du Panama.
De son côté, le récent séminaire de Antigua a réuni les chercheurs qui ont préalablement rédigé des articles sur chacun des pays, ainsi que des artistes et des spécialistes de la région en provenance des pays suivants:
– Belize : Pietra Arana
– Costa Rica : Manuel Monestel, Rina Caceres
– Guatelamala: Alfonso Arrivillaga, Juan Carlos Sanchez
– Haïti : Pascale Jaunay, Thurgot Théodat
– Honduras: Guillermo Anderson, Julian Castillo
– Nicaragua: Wilmor Lopez
– Panama : Gerardo Maloney, Gerge Leslie, Herenia Flores
– République dominicaine : Soraya Aracena, Edis Sanchez

Les trois jours de séminaire ont permis d’échanger des informations sur les musiques concernées, de faire des rapprochements au sein de la région et de relativiser d’autres éléments en fonction de paramètres culturels, sociaux et historiques.
Les articles seront publiés ultérieurement dans un ouvrage global qui sera accompagné d’un documentaire audio-visuel, à paraître d’ici la fin 2010.

Plus d’info:
Centre culturel d’Espagne: Encuentro musical en clave afrocaribe
Facebook: En clave afrocaribe