Rencontres des Musiques du Monde – samedi 27 juin

– atelier sur la musique du rara et des bandes à pied par Follow Jah, FOKAL, 4hpm – Entrée libre
Pour la première fois, les musiciens d’une bande à pied prennent la parole pour expliquer la musique du rara traditionnel, son évolution récente dans les bandes à pied, les principaux instruments qui la composent, etc. L’atelier est conçu de telle sorte que le public apprend, chante, joue et danse avec les musiciens, qui ont adapté pour eux des chansons bien connues du jeune public.

– concert de James Germain et invités, Kay Mizik La, 7hpm – Entrée libre

Gardy– after Follow Jah et DJ Gardy Girault, Yanvalou, 10hpm – 250 HTG
Gardy a commencé à produire en 2010, et s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs DJs d’Haïti jouant dans plusieurs clubs (aux côtés d’artistes comme Yves Larock, Steeve Angelo, et autres) et dans de nombreux événements internationaux. Il s’intéresse particulièrement au mélange de musique traditionnelle haïtienne (rara, konpa, rasin), avec la musique électronique (house music), créant le « raratech » et le « konpatech ».
Le label de New York Nulu Music (subdivision de Vega Records) lu a offert un contrat d’enregistrement. Ses morceaux sont disponibles sur Beatport, Traxsource et iTunes.
A Port-au-Prince, Gardy est aussi le créateur des soirées « No Passport » où son inspiration musicale puise dans les rythmes traditionnels d’Haïti, d’Afrique, d’Amérique latine, des Caraïbes, et dans la musique électronique contemporaine et rétro, aux côtés d’artistes live, tambourineurs, chanteurs et danseurs.

Atelier sur la musique du rara et des bandes à pied, réalisé à la FOKAL dans le cadre des Rencontres des Musiques du Monde organisées par l'association Tamise en collaboration avec Caracoli

Posted by Follow Jah de Pétion-ville on lundi 29 juin 2015

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde – vendredi 26 juin

– atelier initiation au chant choral par le groupe vocal Desandann, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

– conférence de Michèle Pierre-Louis à la FOKAL, 4hpm – Entrée libre
Michele Pierre-LouisNée à Jérémie, Michèle Duvivier Pierre-Louis grandit à Port-au-Prince avant de partir faire ses études supérieures à Paris puis à New York, où elle obtient une maîtrise en économie. De retour en Haïti en 1976, elle se consacre au secteur de l’éducation, à l’accès à l’information et à la culture. En 1986, elle fait partie des formateurs nationaux pour la campagne d’alphabétisation Mission alpha. Elle a occupé le poste de Premier Ministre de septembre 2008 à novembre 2009, en Haïti. Présidente de la Fondation Connaissance et Liberté, qu’elle a fondée en 1995, elle coordonne des projets spéciaux liés à la reconstruction après le séisme de 2010, parmi lesquels la création du parc de Martissant. De septembre à décembre 2010, elle a été résidente à l’université Harvard au Kennedy School of Government. Michèle Pierre-Louis a obtenu plusieurs prix dont le prix Yoko Tada Foundation for Human Rights du Japon en 1993, Library of Congress  en juin 2008. Elle enseigne à l’université en Haïti et a reçu en décembre 2014, le titre honorifique de docteur honoris causa de l’Université de San Francisco.

– concert Kareyce Fotso/Trio Ivoire, FOKAL, 6hpm – Entrée libre (carte à retirer à l’avance)

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde – jeudi 25 juin

– rencontre avec Michel De Bock, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

– conférence sur l’usage des musiques traditionnelles dans la création musicale contemporaine en Caraïbe par Gustav Michaud-Vignes, FOKAL, 4hpm – Entrée libre
Ecoute commentée d’enregistrements discographiques issus du fonds musique de la Médiathèque Caraïbe de Guadeloupe, mettant en lumière quelques exemples de styles musicaux traditionnels caribéens et de créations artistiques individuelles.

emeline– concert Groupe vocal Desandann/Emeline Michel, FOKAL, 6hpm – Entrée libre (carte à retirer à l’avance)
Interprète captivante, chanteuse, danseuse, compositrice et productrice accomplie, Emeline Michel est sans contredit la reine de la chanson créole. Née aux Gonaïves, après avoir résidé en France et au Canada, elle est établie aux Etats-Unis et joue partout sur les scènes des Caraïbes, en Europe, au Canada et en Afrique depuis plus de 15 ans. Elle enregistre et chante en français et créole, et ses 10 albums lui ont valu une renommée internationale.
Après avoir enregistré sous plusieurs étiquettes françaises, canadiennes et américaines, désireuse d’administrer elle‐même tous les aspects de sa carrière et de sa vision artistique,  Émeline fonde sa propre entreprise de production Cheval de Feu en 1999. Ses musiques rendent souvent hommage aux rythmes traditionnels haïtiens sur des textes poignants, quand elles s’aventurent pas à la rencontre des musiques caribéennes, africaines, brésiliennes, ou autres. Son dernier album, Quintessence, paru en 2013, extrait tout ce qu’il y a de plus raffiné chez l’artiste : sa voix, son cœur, son amour, son écriture, son talent.
Emeline Michel : chant
Yayoi Ikawa : piano
Emmanuel Jean Baptiste : batterie
Nickychrist : guitare
Johnson St- Cyr : basse

Rencontres des Musiques du Monde – mercredi 24 juin

– atelier sur les caractéristiques de la musique africaine et ses influences dans la musique haïtienne par Kareyce Fotso, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

– table-ronde sur l’état des lieux des musiques du monde, avec Michel De Bock, James Germain, et Gustav Michaux-Vignes, Institut Français en Haïti, 4hpm – Entrée Libre
Telle qu’employée à partir des années 80, l’expression “musiques du monde” désigne une catégorie musicale, mouvante et floue, qui renferme à la fois les musiques nées d’un métissage culturel entre patrimoines divers et courants actuels des musiques occidentales, mais aussi un certain nombre de musiques traditionnelles, savantes ou populaires, et autant d’expériences inclassables. Difficile à définir, le terme est lié dans tous les cas à la mondialisation des influences, à l’évolution des techniques et à la commercialisation de ces musiques. Plus de trente ans après, où en est-on ? Quel état des lieux peut-on faire des musiques du monde et de leur marché ? Quels sont les enjeux pour les créateurs d’aujourd’hui ? Michel de Bock, Gustav Michaux-Vignes et James Germain tenteront de répondre à la question en s’intéressant particulièrement au cas des musiques caribéennes.

MDBIl y a vingt-et-un ans Michel De Bock fondait en Belgique le label Contre-Jour qui depuis lors a promu des artistes comme Habib Koité, Gangbé Brass Band, Dobet Gnahoré, Aly Keita ou Keletigui Diabaté. A la fois tourneur, manager, producteur, ce passionné de musiques africaines a toujours privilégié une politique d’accompagnement des artistes, préférant miser sur un travail au long cours pour développer leurs carrières internationales et de ce fait, conserver un catalogue d’une dizaine de noms seulement. Féru de rencontres, Michel De Bock a aussi su instiguer des créations dont la pertinence a toujours fait mouche : on se souvient de 3MA, réunissant les cordes de trois Afriques avec le marocain Driss El Maloumi, le malien Ballaké Sissoko et le malgache Rajery. Ou encore, plus récent, du projet Acoustic Africa, mariant les talents des ivoiriennes Dobet Gnahoré et Manou Gallo, et de la camerounaise Kareyce Fotso, trois femmes au tempérament bien trempé et aux multiples facettes scéniques.

Gustav Michaud Vignes est responsable de la section musique de la Médiathèque Caraïbe, une bibliothèque publique en Guadeloupe exclusivement dédiée au monde caribéen.

desandann– concert du groupe vocal Desandann, Institut Français en Haïti, 7hpm – Entrée libre
Le Grupo Vocal Desandann a été fondé en mars 1994 à l’initiative de dix chanteurs du Choeur de Camagüey, descendants d’Haïtiens établis à Cuba depuis plusieurs générations, dans le but de rendre hommage à leurs ancêtres et de promouvoir particulièrement le registre de la chanson. Après plus de vingt ans d’existence, le groupe compte actuellement un répertoire actif de plus de cinquante chansons de styles différents d’Haïti, de Cuba et de toute la Caraïbe. Son succès repose l’excellence des voix, le professionnalisme des arrangements et l’originalité de la mise en scène. Récemment rebaptisé “Creol Choir of Cuba” par le label Real World, avec qui il a enregistré deux albums, Tande et Santiman, le groupe a tourné sur de nombreuses scènes de Caraïbe, d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie.

Marcelo Andrés Luis: baryton
Dalio Arce Luis: baryton
Marina Collazo Fernández : contralto
Emilia Díaz Chávez: directrice, contralto
Andrés Roxpamel Ortega Díaz: percussion
Yura Romero Díaz: contralto
Teresita Romero Miranda: contralto
Fidel Romero Miranda: ténor
Irian Rondón Montejo: soprano
Yordanka Sánchez Fajardo : soprano

L'artiste camérounaise Kareyce Fotso a animé ce matin à Kay Mizik La un atelier sur les musiques traditionnelles du caméroun dans le cadre des activités rencontres des musiques du monde…

Posted by Ayiti Mizik officiel on mercredi 24 juin 2015

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde – mardi 23 juin

– atelier sur l’intégration de différentes cultures musicales (jazz / musiques africaines) par Trio Ivoire, Kay Mizik La, 10ham – sur inscription

OBOLO_Pascale_2011_Calypso_Rose_00– projection « Calypso Rose, la lionne de la jungle » de Pascale Obolo, Institut Français en Haïti, 7hpm – Entrée libre
Calypso Rose, né sous le nom de Mc Artha Lewis, est une ambassadrice de la musique caribbéenne et une forte légende de la calypso.
Ce film est tout d’abord un portrait intimiste sur la grande diva du Calypso, mais c’est aussi un voyage qui nous emmène de l’île de Tobago (l’idyllique île de Robinson Crusoë), à New York, Paris, Ouidah et Cotonou. Chacune de ces destinations nous fait découvrir un épisode particulier de la vie de Rose.
Calypso Rose se livre : elle évoque son enfance, ses sources d’inspiration, son parcours, son engagement pour l’humanitaire et pour la reconnaissance des droits des femmes, etc., mais aussi la foi qui guide sa vie et a une importance capitale dans son cheminement artistique.

– concert Kareyce Fotso/James Germain, FOKAL, 6hpm – Entrée libre (carte à retirer à l’avance)
kareyce« La musique (de Kareyce Fotso) nous donne un reflet intéressant de ce qu’est la chanson africaine aujourd’hui. On sent un ancrage fort dans un ensemble de traditions qu’elle connaît et dont elle utilise le meilleur, notamment les éléments musicaux, mais dont elle est capable de critiquer le pire dès qu’elle se confie en chanson, notamment sur la pratique des mariages forcés. On devine aussi une liberté par rapport à la tradition musicale, une juste distance nécessaire lorsqu’on veut chanter librement les pensées et les émotions dont accouchent les expériences de la vie. Kareyce est une chanteuse africaine qui façonne sa chanson à l’aide des cultures qui l’ont nourrie jusqu’ici ; c’est pourquoi la guitare côtoie la sanza comme l’anglais côtoie le béti ou le français. C’est pourquoi sa démarche consiste à créer un univers bien plus que de simples chansons qui s’égrèneraient les unes après les autres comme dans un récital. » (Etienne Bours)
Kareyce Fotso : guitare / chant

James GermainDepuis des années, James Germain, propose un univers aux confluents des ses racines afro-caribéennes. Né en 1968, à Port-au-Prince, il a grandi sur la colline de St Antoine, un quartier populaire de la capitale. James chante avec une voix habitée des grands airs traditionnels du répertoire vaudou mêlés d’expériences lyriques, voire gospel, tout en réinventant les codes. Haïti, ses chants populaires et le vodou s’inscrivent au coeur de son œuvre. Ses titres ouvrent sur plusieurs couleurs, de la musique occidentale aux musiques afro-descendantes. En ce sens, il est riche d’un univers à la croisée de plusieurs mondes. Après un troisième album Kréol Mandingue, réalisé au Mali, James a proposé un album Morceaux de choix qui marque son enracinement dans la culture haïtienne et sa force toujours renouvelée à inscrire sa voix à même la peau du monde. Chacun de ses albums signe une rencontre, une histoire, d’autres rives, des horizons déployés…
Josué Alexis : piano
James Germain : chant
Marc-Harold Pierre : percussions
Johnson St-Cyr : basse
Choristes

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Rencontres des Musiques du Monde : programme des rencontres, ateliers, table-ronde et conférences

flyer web conférences-rencontres

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde – lundi 22 juin

– concert Trio Ivoire/Follow Jah, FOKAL, 6hpm – Entrée libre (carte à retirer à l’avance)
TRIO IVOIRE 2013Ce groupe est unique : il n’y existe nul autre trio de piano, balafon et des tambours. Créé en 2000, le Trio Ivoire est constitué par le pianiste et compositeur allemand Hans Lüdemann, considéré comme « l’un des pianistes européens les plus originaux et expressifs » (Jazz Podium) ou simplement «l’un des grands pianistes de jazz contemporain » (Hessischer Rundfunk). Celui-ci est associé dans cette aventure à son “âme soeur”, Aly Keita, le «magicien du balafon » originaire de Côte-d’Ivoire / Mali, dont l’énergie et la virtuosité sont inégalables. Enfin, le batteur Christian Thomé relie ces univers musicaux. Le Trio Ivoire fusionne les traditions africaines, européennes et le jazz, en réunissant le balafon et le piano, la batterie et l’électronique pour créer un son contemporain qui reste sans comparaison. En fin de compte, ce trio a moins à voir avec la musique traditionnelle africaine qu’avec une expression artistique originale façonnée dans une réalité sonore mondialisée.
Aly Keita : balafon / mbira
Hans Lüdemann : piano / électronique
Christian Thomé : batterie / percussions

Follow JahCréée en février 2001, la bande à pied Follow Jah évolue à Pétion-ville, à l’occasion du Carnaval et autres fêtes communautaires. Depuis 2010, encadrée par l’association Caracoli, elle a commencé à diversifier ses activités en multipliant les expériences : elle a participé au programme d’éducation par les arts de l’UNICEF en 2010, présenté un spectacle de 6 musiciens en Haïti et au Festival Africolor de Paris (2012) et animé régulièrement les soirées du Festival International de Jazz de Port-au-Prince. Dans ce cadre, elle a présenté une création avec le saxophoniste de jazz américain Paul Austerlitz. En 2014, elle a élaboré un atelier sur la musique du rara et des bandes à pied, atelier qu’elle a présenté notamment dans des écoles de musique en Haïti, en collaboration avec l’école de musique de Sainte Trinité.
Pour les “Rencontres des musiques du monde”, Follow Jah propose un spectacle inédit avec 10 musiciens.
Batraville Ricardo : cornet
Benjamin Jean-Marc : bambou
Benjamin Junior : tom
Benjamin Mackenson : graj / kwachi
Biscinthe Jean : cornet
Cherilus Serge : caisse
Jean Jameson : cornet
Joseph Réginald : chant
Lamour Chilthon : cornet
Rejouis Lourdy : tambour
Rémy Steevens : cornet

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Rencontres des Musiques du Monde – samedi 20 juin

Flyer-arnaud-Robert– rencontre avec Arnaud Robert, Kay Mizik La, 10ham-1hpm – Entrée libre – en partenariat avec le programme media de la FOKAL et Ayiti Mizik
Arnaud Robert est un journaliste suisse. Depuis plus de vingt ans, il écrit sur la musique dans des journaux comme Vibrations, Les Inrockuptibles, Le Monde ou Le Temps. Il a dirigé une revue de jazz en France, So Jazz. Au Nigéria, au Sénégal, au Mali, au Brésil, aux Etats-Unis, en Jamaïque, à Taïwan, au Japon, et dans de nombreux autres pays, il n’a cessé de produire des reportages qui interrogent la musique sous l’angle politique ou sociétal. Deux de ses films documentaires ont la musique pour objet, Bamako is a Miracle (2001) et Gangbé !, son nouveau projet, qui traite d’une fanfare béninoise en partance pour Lagos.
En parallèle, Arnaud Robert donne à la FOKAL du 15 au 20 juin, un atelier à destination des journalistes, photographes et animateurs de radio, autour des rapports qu’entretiennent musique et politique en Haïti. Un cycle de projections accompagne cet atelier.

Affiche GANGBE_v7– projection de « Gangbé ! » de Arnaud Robert en présence du réalisateur, FOKAL, 6hpm – Entrée libre – en partenariat avec le programme media de la FOKAL
Une fanfare du Bénin part à la conquête de Lagos, au Nigéria.  Gangbé! raconte le choc de deux Afriques. Sur cette longue route qui mène dans la mégalopole, se jouent l’aventure d’un continent, les nouveaux aimants culturels du Sud, le gouffre qui sépare des pays frontaliers. En rencontrant Femi Kuti et les panafricanismes contemporains, le Gangbé Brass Band travaille au corps les idées reçues.  Gangbé! ne raconte pas l’éternelle quête d’Europe des Africains. Sur un mode poétique et funky, il ouvre de nouvelles pistes.

En collaboration avec le programme média de fokal / #Rencontresmusiquesdumonde ce matin à Kay Mizik La avec Arnaud Robert

Posted by Ayiti Mizik officiel on samedi 20 juin 2015

La bande à pied Follow Jah monte sur scène pour les Rencontres des Musiques du Monde

ImprimerS’il est courant de voir les bandes à pied occuper les rues de la capitale à l’époque du Carnaval, il est plus rare de les voir monter sur scène aux côtés de musiciens étrangers ou d’artistes de renom, comme Emeline Michel et James Germain. A ce titre, la soirée du lundi 22 juin prochain à la FOKAL est doublement exceptionnelle puisqu’elle ouvre les premières Rencontres des Musiques du Monde à Port-au-Prince avec un concert du Trio Ivoire (piano-batterie/percussion-balafon), suivi de la présentation par la bande à pied Follow Jah d’un programme inédit conçu pour la scène, avec dix musiciens.

En 2011 déjà, la bande à pied Follow Jah avait connu une première expérience de la scène avec un spectacle de six musiciens qui avaient tourné dans différents centres culturels du pays et qu’elle a repris récemment à l’Institut Français d’Haïti, en prélude au Carnaval.

Cette fois-ci, la présence de quatre musiciens supplémentaires, pour un total de dix, permet de multiplier les combinaisons musicales pour explorer les possibilités du genre. En dépit des apparences, la bande à pied n’est pas nécessairement limitée à reprendre dans la rue les succès du Carnaval adaptés à son format. En ce sens, le programme présenté pour la première fois ce lundi 22 juin explore d’autres champs en fonction de l’instrumentation disponible : percussions diverses (tambour, caisse, tom, racloir, hochet) et vents (bambous, cornets). Le répertoire comprend bien évidemment des méringues de Carnaval, mais aussi des musiques traditionnelles vodou, des interprétations de groupes rasin, du konpa, des incursions dans le jazz de la Nouvelle Orléans, des expérimentations au cornet et autant de surprises !
Le concert aura lieu lors la soirée du lundi 22 juin, qui débutera à 6hpm, à la FOKAL. L’entrée est gratuite sur présentation d’une carte à retirer préalablement à l’accueil.

Une avant-première aura lieu au quartier général de la bande à Berthé, le samedi 20 juin, à 5h30pm, dans les locaux du Collège des Frères Paul (anciennement Ecole Jean Dominique).

Follow Jah donnera également un atelier sur la musique du rara et des bandes à pied à la FOKAL le samedi 27 juin à 4hpm (entrée libre). Il clôturera les Rencontres des Musiques du Monde avec DJ Gardy Girault au Yanvalou le même jour à partir de 10hpm (entrée 250 HTG).

AVANT-PREMIÈRE
Samedi 20 juin, 5h30pm
Collège des Frères Paul
Impasse Rivière, rue Chavannes prolongée – Berthé, Pétion-ville
Entrée libre

CONCERT
Lundi 22 juin, 6hpm
FOKAL
143, avenue Christophe, Port-au-Prince
Entrée libre (cartes à retirer à l’avance à la FOKAL)

ATELIER
Samedi 27 juin, 4hpm
FOKAL
143, avenue Christophe, Port-au-Prince
Entrée libre

SOIRÉE
Samedi 27 juin, 10hpm
Yanvalou Restaurant
46, avenue N – Port-au-Prince
Entrée 250 HTG

Les « Rencontres des musiques du monde » bénéficient du soutien du Ministère de la culture, la MINUSTAH, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de Suisse en Haïti, l’Ambassade d’Allemagne en Haïti, Wallonie-Bruxelles International, Institut Français en Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), Prince Hôtel, VDH et Air France.

Sur le net :
– Haïti Libre: Follow Jah en concert sur scène

Rencontres des Musiques du monde – vendredi 19 juin

music-is-the-weaponprojection du film « Fela, the music is the weapon » de Jean-Jacques Flori et Stéphane Tchalgadjieff – 6hpm – Entrée libre – en partenariat avec le programme media de la FOKAL
Lagos, 1982. Fela Kuti est au sommet de sa carrière. Le créateur de l’Afrobeat se livre à travers des images de ses concerts, des chansons inédites et des entretiens. Ce documentaire nous emmène de la  » Kalakuta Republic » au mythique night-club « africa Shrine ». Au sommet de sa popularité, dans un Nigéria en plein chaos, Fela projette de devenir président. L’armée rétorque en attaquant et saccageant sa communauté. Ses femmes sont violées, sa mère est défenestrée. Elle mourra de ses blessures. A la sortie d’un énième séjour en prison, Fela livre à la caméra ses pensées sur la politique, le panafricanisme, la religion et la musique.